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Tag: fumiers

CLIMAT – Arbres : survie des sols agricoles ? (région Trois-Lacs, Suisse)

CLIMAT – Arbres : survie des sols agricoles ? (région Trois-Lacs, Suisse)

1. Lente désertification de sols agricoles Plaine de l’Orbe et Seeland (Suisse)

2. “Il replante des arbres pour le bien-être de ses vaches” et pour améliorer ses terres en Mayenne (France)

La Plaine de l’Orbe et le Seeland, jadis naturellement fertiles et riches en biodiversité, se désertifient progressivement. Article d’AGRI du 25 janvier 2019 (cliquez ici ou sur l’article ci-dessous pour lire le PDF) :

Hebdomadaire professionnel agricole de la Suisse Romande
CLIMAT – SECHERESSES – AGRICULTURE

Seeland et Plaine de l’Orbe, mêmes scandales !

A force d’engrais chimiques (solubles) surtout d’azote, de pesticides, de monocultures, de labours excessifs, de terres à nu, de carences en retours organiques nourriciers (surtout en carbone / humus long terme) pour les sols agricoles, d’arracher haies et arbres : des territoires entiers se transforment lentement en déserts. EFFONDREMENT connu depuis quelques décennies mais les majorités politiques et gouvernementales servent d’autres intérêts…

ET POURTANT FACE A CES DESTRUCTIONS DE SOLS AGRICOLES, D’INNOMBRABLES REALISATIONS ET SOLUTIONS AGRO-ECOLOGIQUES SONT CONNUES DEPUIS DES DECENNIES

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Un exemple extraordinaire de cet agriculteur « bio » en Mayenne (France) qui plante 1000 arbres fruitiers associés aux grandes cultures et prairies pour son élevage, ses sols et la diversification de son exploitation :

« Il replante des arbres pour le bien-être de ses vaches »

« En Mayenne, avant de transmettre à son fils son exploitation sur laquelle il élève des vaches en bio, un éleveur décide de planter plus de 1000 arbres. L’objectif est de revenir à des pratiques agricoles traditionnelles, les arbres serviront notamment à protéger les troupeaux du soleil et de la chaleur. Ce reportage de France3 sur la redécouverte de techniques paysannes rappelle aussi qu’elles participent au retour de la biodiversité dans les régions rurales tout en étant un moyen de s’adapter au changement climatique. » Extrait du site magazine GOODPLANET INFO du 21 janvier 2019


Commentaire de l’équipe de Planethumus.com :

Planter 1000 arbres sur un domaine (bio) afin de diversifier les productions et améliorer les conditions environnementales globales !

Magnifique, cette remarquable réalisation agricole en Mayenne (France) ! Beau mais immense travail. Une opération d’avenir associant arbres, grandes cultures, élevage, concept qui s’inscrit dans les nouvelles politiques de transitions agro-énergétiques.

Tous gagnants : climat, eau, humus, carbone, biodiversité, polycultures agro-sylvestres, arbres fruitiers, animaux d’élevage, lutte contre l’érosion, santé des végétaux et animaux, sécurité alimentaire…

Informations complémentaires :

Voir notre chaîne YouTube (vidéos, diaporamas)
https://www.youtube.com/user/PlanetHumus/videos?view_as=subscriber

Recherche suisse PNR68
https://lnkd.in/g9YBH2j

FiBL
https://www.fibl.org/fr/

Initiative internationale 4 pour 1000 carbone
https://www.4p1000.org/fr

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Projet politique AGRICULTURE – CLIMAT pourtant accepté au Grand Conseil vaudois – Suisse (en 2007) :

Postulat Sol-plante-eau-AGRICULTURE – CLIMAT – marché carbone 2007 (pdf)

Annexe 1) au postulat : AGRICULTURE – CLIMAT : quelques références scientifiques (pdf)

Annexe 2) au postulat : AGRICULTURE – CLIMAT : schéma et synthèse :  

https://agrihumus.com/wp-content/uploads/2019/02/Une-bonne-terre-fertile.pdf


Rapport de minorité de la commission :
 Commission carbone climat agriculture rapport de minorité (pdf)

 

Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

FONDS NATIONAL SUISSE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Programme national de recherche PNR 68 (Suisse)

“Utilisation durable de la ressource sol”

 

INTRODUCTION, note de Bernard K. Martin :

Depuis quelques décennies les sols agricoles suisses (et dans bien d’autres pays) ont perdu une grande partie de leurs humus et organismes vivant sous nos pieds : fondements de la fertilité, capacité à retenir l’eau, facteurs de structure de la terre, protection contre l’érosion et le compactage du sol. Dans de très nombreux cas, le taux d’humus se situe au-dessous 2 %, seuil d’alarme reconnu universellement dans le monde scientifique. Situation gravissime !

En cause : excès de labours, d’engrais chimiques solubles et pesticides de synthèse, monoculture, absence ou carences de retours de matières organiques (fumiers, compost, déchets de culture, engrais verts, couverture des sols, BRF – Bois Raméaux Fragmentés), absence – rareté de rotations de cultures variées, de prairies,  d’agroforesterie, etc…..

Cette situation agricole critique demande l’application de techniques écologiques d’urgence (agriculture biologique, agro-écologie) afin de protéger, régénérer les sols, assurer la protection des eaux (rivières, lacs et nappes phréatiques et mettre la biodiversité hors de danger. Dans cette perspective, le PNR 68 communique un point de situation et des recommandations de la plus grand importance. Voir ci-dessous.

Bernard K. Martin

Communication PNR 68, du 24.04.2018 :

“Préserver la santé du sol”

Extraits 1,2. La communication complète est disponible en cliquant ici

Photographie PNR68

Extrait 1  : “(…) La diminution de l’humus dans les sols cultivés tient entre autre au fait que la culture des champs et l’élevage sont, de plus en plus, séparés spatialement. Conséquence : les champs ne reçoivent pas assez d’engrais de type fumier, qui compenseraient les pertes. L’évacuation des résidus de récoltes et l’absence de prairies dans la rotation des cultures contribuent aussi à faire diminuer l’humus dans les sols. “Il est donc essentiel de favoriser les pratiques culturales comme l’inclusion d’engrais verts et de prairies dans la rotation des cultures, qui permettent de conserver la teneur en humus, et de diminuer celles qui accélèrent les pertes – évacuation des résidus de récoltes par exemple”, souligne Raphaël Charles, directeur de l’Antenne romande de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL).(…) ”

Extrait 2 : “(…) La spécialisation des exploitations, leur tendance à devenir plus grandes, mais également les exigences du marché, ont toutefois à nouveau aggravé les contraintes qui pèsent sur les sols. Par conséquent, la voie à tracer pour l’avenir doit être celle d’une agriculture adaptée à chaque région et chaque station ; elle doit viser la qualité du sol et doit pouvoir exister avec le moins d’agents auxiliaires possibles et un emploi limité des machines. On peut citer comme exemples de ce type d’agriculture les techniques sans labour, la couverture permanente du sol et l’introduction de cultures dérobées multifonctionnelles dans la rotation des cultures. “Mesurer régulièrement la teneur en humus serait une manière de vérifier la durabilité de l’agriculture”, affirme Frank Hagedorn de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL. (…)”

Pour la communication complète, cliquez ici

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Une source remarquable de documentation sur ce thème :

Un auteur, Matthieu Calame, ingénieur agronome, nous offre une remarquable présentation de l’AGRO-ECOLOGIE dans son livre paru aux Editions Charles Léopold Mayer, un ouvrage richement documenté au plan scientifique tout étant à la portée du grand public :

Pour consulter la table des matières

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De nombreuses expériences agricoles montrent la grande valeur de ces concepts

Par ailleurs des essais comparatifs « COMPOST » officiels mandatés par l’Etat de Vaud, réalisés par le Laboratoire SOL CONSEILS CHANGINS et COMPOSTDIFFUSION SNC LAUSANNE, ont publié des résultats remarquables, voire extraordinaires !

Cliquez sur l’image ci-dessous pour en savoir plus :