AGROECOLOGIE, Quoi ? Pourquoi ? Comment ?
L’Ecologie, enseignée dans les Universités, constitue la Science des Sciences.
Elle chapeaute toutes les autres. Elle prime. Elle nous permet de comprendre les équilibres de la Biosphère. De découvrir les interactions entre tous les êtres vivants et le minéral, l’air, l’eau, la terre, les Océans, le climat. Santé, agriculture, ressources alimentaires. L’Humanité. En résumé les fondements de la vie…. et de notre survie possible. Sans biosphère ni écologie, l’économie n’existerait pas.
René Passet, Professeur émérite de Sciences économiques / Université de Paris I : « Si tous les biens de la biosphère n’appartiennent pas à la sphère marchande, tous les biens marchands appartiennent à la biosphère et obéissent à ses lois » (in « L’ECONOMIQUE ET LE VIVANT » – Editions ECONOMICA).
L’Agriculture conventionnelle, officielle, a ignoré l’Ecologie durant des décennies. La terre nourricière n’était considérée que comme un support, coupé des grands cycles planétaires : principalement carbone, azote, oxygène – hydrogène (eau). Au mépris aussi de l’humus et des organismes de la terre. Telle une exploitation du sol comme une mine à ciel ouvert. L’Agronomie dure régnait : hauts rendements, industrialisation, mécanisation, excès labours, pesticides et engrais chimiques (solubles) en tête des objectifs et moyens d’action.
Mais les conséquences fâcheuses apparurent au fil du temps : nombreuses pollutions, disparition de la biodiversité, pertes de terres naturellement fertiles, émissions gigantesques de CO2 et Oxydes d’azote. De l’ordre de la moitié de l’humus et des organismes du sol disparurent dans bien des pays. Ailleurs : la désertification totale.
Pourtant base des connaissances du fonctionnement d’un sol naturellement fertile, dynamique, la pédologie (sciences du sol) fut même exclue de chaires universitaires (!?). Sous quelles pressions ? Malgré de graves lacunes agronomiques officielles et les nombreux scientifiques alertant courageusement le monde depuis presque un siècle sur ces carences catastrophiques, beaucoup de gouvernements restèrent sourds… aveugles et…muets ! Sous quelles pressions ?
Mais l’apparition progressive de crises majeures (économiques, sociales, écologiques, énergétiques, alimentaires, eau, climatiques, exodes / migrations…), réveillèrent heureusement public, chercheurs, politiques, gouvernements, ONG, entreprises. Les pionniers de l’Ecologie, dont les fondateurs de l’agriculture biologique et l’Agro-Ecologie furent enfin reconnus.
Un auteur, Matthieu Calame, ingénieur agronome, nous offre une remarquable présentation de l’AGRO-ECOLOGIE dans son livre paru aux Editions Charles Léopold Mayer, un ouvrage richement documenté au plan scientifique tout étant à la portée du grand public :
DOCUMENTS EN APPUI DE CE QUI PRECEDE :
« Cet ouvrage expose les différents facteurs de dégradation de la biosphère que sont les pollutions (atmosphériques, des sols, des eaux continentales et océaniques, nucléaire), l’appauvrissement des écosystèmes par l’action de l’Homme et l’éradiction de la biodiversité. » – F. Ramade
- Traité international de Paris 2015 (COP21), COP22
- Ministère français de l’Agriculture, thème AGRICULTURE, FORET, SOL, HUMUS, CARBONE, COUVERTS VEGETAUX, CLIMAT, SECURITE ALIMENTAIRE
- “Initiative 4 pour 1000” SOL, HUMUS, CARBONE, COUVERTS VEGETAUX, CLIMAT
- Synthèse du travail de recherches “Sol, Climat, Environnement : trio indissociable”
- Essais comparatifs agricoles “COMPOSTAGE” : Résultats extraordinaires, notamment jusqu’à 40 % de carbone en plus dans le sol
- HUMUS, espoir oublié pour le climat (vidéo scientifique)