Archives de
Tag: biodiversité

Depuis des millénaires, l’Homme désertifie les sols, modifiant le climat

Depuis des millénaires, l’Homme désertifie les sols, modifiant le climat

La moitié des terres fertiles du globe  transformées en désert par l’Homme (sources ONU, PNUE, FAO)

10000 ans de destruction des couverts végétaux (dont forêts), de la biodiversité, de sols fertiles

INTRODUCTION : RESUME DES FONDEMENTS DE LA BIOSPHERE

Sur nos continents, la photosynthèse (couverts végétaux, surtout arbres) transforme du carbone atmosphérique en matières organiques – herbes, buissons, feuilles, branches, troncs, racines… – lesquelles sont consommées par la faune qui restitue des matières à la terre, après digestion.

Ces retours organiques au sol sont sources de l’élaboration des humus, grâce aux organismes (vers de terre, fourmis, collemboles, micro-organismes, algues, enzymes, etc.). Ces faune et flore vivant sous nos pieds participent à l’alliance des argiles avec les humus : le “complexe argilo-humique”, fondement de la fertilité, base de l’existence de la biosphère, de nos ressources alimentaires et des “cycles planétaires carbone – eau (H2O) – azote”.

Conférence (diaporama) du Professeur
Jean-Michel Gobat (Université de Neuchâtel)
“Le fonctionnement du sol vivant, fertile, durable, multifonctionnel” (cliquez ci-dessous)

Pour télécharger ce diaporama en PDF, cliquez sur la photo ci-dessous :

Ces lois élémentaires de la Nature sont maintenant connues. Elles ne l’étaient pas il y a des millénaires.

LA PLUPART DES DESERTS ONT ETE PROGRESSIVEMENT CREES PAR L’HOMME, MODIFIANT LE CLIMAT

Il y a environ 10 à 12000 ans, nos lointains ancêtres commencèrent à cultiver la terre, à élever les premiers animaux domestiques. Ils inventèrent la charrue, la corde, les clôtures. De nomades, ils se fixèrent, créant des villages et des villes. Bien auparavant ils utilisaient déjà le feu et les objets tranchants. Au fil du temp, ces nouveaux outils, “techniques”, modes de vie et  comportements modifièrent leur environnement.

De plus, hélas, ils ne connaissaient pas l’importance des retours organiques pour nourrir le sol, ni la nécessité de couvrir le sol labouré avec des litières pour le protéger des éléments : soleil, vents, pluies.

Une vaste et lente destruction de la biosphère, sur les territoires où vivait l’Homme, surtout depuis 5 à 6000 ans, s’étendit car de grandes civilisations se succédèrent.

Les populations devenaient de plus en plus nombreuses. Ainsi de la Chine au Maghreb, passant par l’Inde, la Mésopotamie, l’Arabie, le Sahara, le pourtour méditerranéen, le recul des forêts, des humus, de la biodiversité transforma progressivement des territoires jadis verdoyants en sols arides et désertiques.

Non pas une fatalité, mais bien suite aux comportements humains inadaptés à l’entretien de leur environnement nourricier.

Pour acheter ce livre : cliquez sur Amazon ou sur Payot

CONCLUSION, TRANSITION AGRO-ENERGETIQUE

A l’heure actuelle, le réchauffement climatique, la nécessité d’une sécurité alimentaire et en eau, la protection des espèces, la prévention des exodes et migrations,  demandent une urgence ! Entre autres mesures :

UN PLAN MARSHALL !

Développer dans les priorités :

“PHOTOSYNTHESE VEGETALE – HUMIFICATION (FORMATION D’HUMUS)”

ETAT DE VAUD : ASSISES “CLIMAT”, 12.11.2018 – EPFL

ETAT DE VAUD : ASSISES “CLIMAT”, 12.11.2018 – EPFL

(Voir notre Newsletter du 7.11.18 sur ce thème)

Ridicule la 1ère des “Assises vaudoises CLIMAT” ?

Commentaire de Bernard K. Martin

Pourtant Ô combien remarquable cette réalisation, novatrice, qui voit le jour dans le Canton de Vaud !

Bravo à Mme la Conseillère d’Etat, Madame Jacqueline de Quattro ! Et à son Département du Territoire et de l’Environnement (DTE) ! Des créateurs osent initier des progrès, souvent isolés pourtant essentiels localement pour devenir universels au plan mondial car incontournables.

Ce type d’alerte “CLIMAT” commença à naître depuis quelques décennies déjà. Et récemment par exemple dès le Traité de Paris 2015 et COP21, l’Initiative mondiale “4 pour 1000” comporte des documents et dispositions s’inscrivant dans la Transition agro-énergétique internationale.

Suite à cette 1ère “Assises vaudoises CLIMAT” à l’EPFL, 24 heures dans son article du 13.11.2018 semble oublier de relater les aspects fondamentaux liés aux “RESSOURCES NATURELLES” abordés par le Professeur Pascal BOIVIN, agronome et pédologue à la HEPIA (Genève). Voici donc un complément d’information au sujet du Pr. Pascal Boivin paru dans Le Matin Dimanche du 7 octobre 2018 (cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir l’article complet) :

Il faut bien constater que beaucoup d’institutions agricoles (vaudoises notamment) expriment un silence assourdissant sur les thèmes Interactions Sol vivant – agriculture – humus – carbone – azote – fertilité – eau – climat -énergie” ! Douloureux, difficile pour beaucoup de milieux agricoles (officiels et industries agro-chimiques surtout) de reconnaître les déséquilibres majeurs engendrés par les sols agricoles depuis les années 1970 : gigantesques émissions de CO2, oxydes d’azote, méthane par exemple.

Les principaux cycles biogéochimiques élémentaires sur notre Planète (carbone, azote, H2O dont eau et oxygène) : “inconnus” de beaucoup d’institutions agricoles ?

********

Article 24heures du 12.11.2018 par Sylvain Muller :

Pourquoi les Assises vaudoises du climat n’étaient pas ridicules

Environnement Face aux lenteurs des accords internationaux, l’échelon local est désormais privilégié pour lutter contre le réchauffement climatique.

22.10.2018 Lac de Bret suite au manque d’eau depuis des mois la sécheresse a fait baisser le niveau du lac de Bret de plusieurs mètres. Photo: Patrick Martin / 24 Heures

Après un été particulièrement sec, les berges du lac de Bret présentent cet automne un visage inhabituel, probablement annonciateur des effets réguliers du réchauffement climatique Image: PATRICK MARTIN

Les images des torrents d’eau dévalant les rues lausannoises en juin dernier et celles du lac de Bret à sec trois mois plus tard ne pouvaient mieux illustrer l’urgence d’agir en matière de réchauffement climatique. Mais malgré ce contexte d’événements à la fois spectaculaires et locaux, le projet de Jacqueline de Quattro d’organiser les 1res Assises vaudoises du climat a été fraîchement accueilli par certaines personnes de son entourage. «Tu vas te ridiculiser. C’est un problème mondial», a entendu la conseillère d’État en charge de l’environnement.

Quelques-uns des orateurs présents lundi au SwissTech Convention Center à Écublens ont confirmé l’échelle planétaire du phénomène. «L’essentiel du problème est lié à deux facteurs: l’accroissement de la population mondiale et l’évolution vers un régime alimentaire plus carné», a par exemple rappelé Jean-Marc Jancovici, ingénieur et vulgarisateur français ayant notamment publié «Le réchauffement climatique expliqué à ma fille» (Le Seuil 2016).

Malheureusement, les décisions et engagements à l’échelle mondiale peinent à aboutir. Selon une récente étude citée par une oratrice, sur les 197 pays signataires des Accords de Paris, seuls 16 se sont dotés d’instruments pour atteindre les objectifs fixés.

Actions au niveau local

«C’est pour cela que nous privilégions désormais une nouvelle approche», a expliqué Géraldine Pflieger, directrice de l’Institut des Sciences de l’Environnement à l’Université de Genève. «Plutôt que d’attendre les résultats d’hypothétiques actions internationales, nous additionnons les initiatives locales. Car c’est finalement à ce niveau que se trouvent les compétences pour agir concrètement.»

Or, en matière de réalisations concrètes, beaucoup de commandes sont entre les mains des Cantons. «Ils sont notamment les principaux acteurs dans les secteurs de la mobilité et des bâtiments, a rappelé Océane Dayer, fondatrice de l’association Swiss Youth for Climate. À ce titre, ils peuvent mettre en place le cadre institutionnel favorisant l’action des citoyens.» Et de citer la loi sur l’énergie de Bâle-Ville qui favorise fortement l’installation de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables ou les différents encouragements à la mobilité électrique.

Professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne, Christian Arnsperger a poussé le bouchon plus loin: «Le Canton doit faciliter la construction d’installations de production d’énergie citoyennes (ndlr: par des Communes ou des collectifs de citoyens). Il doit aussi faciliter la création de groupements citoyens expérimentant des modes de vies alternatifs.»

Plan climat à établir

Toutes ses propositions ont ravi l’initiatrice de ces premières assises, Jacqueline de Quattro, qui ne s’est donc pas ridiculisée. «J’ai senti dans la salle une envie, une volonté de joindre tous les efforts pour aller de l’avant. Face à l’ampleur du défi, il ne s’agit pas de tout arrêter, mais de gérer l’urgence. Désormais, nous devrons avoir à l’esprit dans tous les projets leurs effets sur la gestion des ressources, leur bilan carbone ou leur impact environnemental.»

Les propositions de mesures formulées durant ces premières Assises vaudoises de l’environnement (lire en encadré) vont maintenant être intégrées au Plan climat vaudois que le Conseil d’État prévoit de présenter dans une année. (24 heures)

Pistes de réflexion (encadré)

Quelques-unes de propositions formulées lundi à Écublens par les orateurs et participants des premières Assises vaudoises du climat:

Créer : un pôle interdisciplinaire vaudois de recherches sur le climat

Organiser : des Conversations carbone, ces ateliers d’échange entre citoyens imaginés en Grande-Bretagne

Interdire : les chauffages à énergie fossile dans les nouveaux bâtiments ou les projets de rénovations

Mettre : en place sur tous les biens de consommation des étiquettes carbone inspirée des étiquettes énergétiques

Réfléchir : au bilan carbone de ses propres activités et adapter son comportement en conséquence

Inventer : un système monétaire qui n’est pas basé sur la croissance, comme avait commencé à l’imaginer l’économiste Richard Douthwaite (1942-2011)

Installer : des systèmes d’épargne citoyennes pour financer les projets favorables à l’environnement

Questionner : les candidats lors d’élections sur leurs engagements en faveur du climat et élire en conséquence

Soutenir : financièrement les programmes de gestion de la natalité dans les pays en voie de développement

Exempter : temporairement d’impôts les entreprises prenant des mesures pour diminuer leur bilan carbone

Vers l’article de 24heures

*******

Un autre complément d’informations, en lien avec le climat et l’eau :

Présentation du Pr. Dr Pascal Boivin
Ingénieur agronome, pédologue
HESSO Genève et Lullier

6ème Colloque Sol-plante-climat-énergie-eau

HES – Bienne / 14 novembre 2013

“Humus – Biologie du sol – Cycle de l’Eau”

(Cliquez ci-dessous pour ouvrir le diaporama en PDF)

SOL VIVANT-AGRICULTURE-VEGETAL-CLIMAT : scientifiques PNR68 convergent !

SOL VIVANT-AGRICULTURE-VEGETAL-CLIMAT : scientifiques PNR68 convergent !

Extrême importance “Agro-écologie / Forêts / Couverts végétaux / Biodiversité”

Interactions “Sol vivant – humus – carbone – argiles – eau -azote – fertilité – végétaux (photosynthèse) – climat”

En d’autres termes, les cycles bio-géochimiques planétaires, reconnus, sont à respecter (sans les perturber) grâce aux approches écologiques agricoles, forestières, industrielles, aménagements des territoires ; à mettre en pratique sur le terrain. Il s’agit des principaux cycles fondamentaux des éléments circulant dans et autour de notre Planète Terre :

carbone, azote, eau /H2O dont hydrogène et oxygène.

Photosynthèse végétale (formation de matières organiques) et humification (formation des humus du sol) constituent des processus parmi les plus essentiels sur les continents, grâce au soleil. De puissants processus naturels en termes de climat, ressources énergétiques et de sécurité alimentaire – si on les respecte.

*********

Le Programme national suisse de recherche PNR 68, suite à  la collaboration des nombreux scientifiques pluridisciplinaires, a communiqué les cinq synthèses thématiques concernant cette vaste approche globale. Ces synthèses sont disponibles en cliquant ici

Quelques extraits :

“Les cinq synthèses thématiques (ST) du PNR 68 résultent d’un dialogue intense entre les chercheurs et les représentants de la pratique. Elles s’adressent à un public spécialisé et fournissent des réponses aux problématiques actuelles sur la manière de traiter le sol dans différents domaines politiques.”

“Enfin, la ST5 Plateforme d’informations des sols Suisse (PIS-CH) identifie les champs d’action dans les nombreux domaines politiques qui peuvent mener à traiter le sol en tant que ressource de façon durable.”

Les cinq synthèses thématiques, accessibles chacune indépendamment en cliquant ci-dessous  :

L’ensemble des synthèses thématiques PNR 68 sont disponibles en cliquant ici

*********

Une remarquable approche globale (systémique) écologique qui va transformer la Suisse et le monde, dans le droit-fil du Traité de Paris, de COP21 (2015) et des COP suivantes. Dès 2015 il en a résulté l’Initiative internationale 4 pour 1000 de carbone (sols, arbres et végétaux) disponible en cliquant ici

Voir les informations complémentaires sur planethumus.com

 

Par ailleurs, déjà en 2008,  la remarquable présentation ci-dessous (diaporama accompagnant l’exposé de Gerhard Hasinger, Ingénieur agronome, pionnier et spécialiste en BIO), appuie les approches agricoles écologiques en lien avec l’agriculture, la Biosphère, le carbone et le climat. Ce fut à Sainte-Croix (Suisse) l’un de nos 7 colloques pluridisciplinaires annuels sur le large thème “INTERACTIONS Sol-humus-fertilité-plante-agriculture-climat” :


Les autres colloques pluridisciplinaires annuels relatifs à ce vaste thème sont visibles et téléchargeables en cliquant ici (conférences 2008 à 2012 / conférence 2013 : 1) conférence Prof. Ernest Zürcher  2) conférence Prof. Pascal Boivin)

Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

FONDS NATIONAL SUISSE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Programme national de recherche PNR 68 (Suisse)

“Utilisation durable de la ressource sol”

 

INTRODUCTION, note de Bernard K. Martin :

Depuis quelques décennies les sols agricoles suisses (et dans bien d’autres pays) ont perdu une grande partie de leurs humus et organismes vivant sous nos pieds : fondements de la fertilité, capacité à retenir l’eau, facteurs de structure de la terre, protection contre l’érosion et le compactage du sol. Dans de très nombreux cas, le taux d’humus se situe au-dessous 2 %, seuil d’alarme reconnu universellement dans le monde scientifique. Situation gravissime !

En cause : excès de labours, d’engrais chimiques solubles et pesticides de synthèse, monoculture, absence ou carences de retours de matières organiques (fumiers, compost, déchets de culture, engrais verts, couverture des sols, BRF – Bois Raméaux Fragmentés), absence – rareté de rotations de cultures variées, de prairies,  d’agroforesterie, etc…..

Cette situation agricole critique demande l’application de techniques écologiques d’urgence (agriculture biologique, agro-écologie) afin de protéger, régénérer les sols, assurer la protection des eaux (rivières, lacs et nappes phréatiques et mettre la biodiversité hors de danger. Dans cette perspective, le PNR 68 communique un point de situation et des recommandations de la plus grand importance. Voir ci-dessous.

Bernard K. Martin

Communication PNR 68, du 24.04.2018 :

“Préserver la santé du sol”

Extraits 1,2. La communication complète est disponible en cliquant ici

Photographie PNR68

Extrait 1  : “(…) La diminution de l’humus dans les sols cultivés tient entre autre au fait que la culture des champs et l’élevage sont, de plus en plus, séparés spatialement. Conséquence : les champs ne reçoivent pas assez d’engrais de type fumier, qui compenseraient les pertes. L’évacuation des résidus de récoltes et l’absence de prairies dans la rotation des cultures contribuent aussi à faire diminuer l’humus dans les sols. “Il est donc essentiel de favoriser les pratiques culturales comme l’inclusion d’engrais verts et de prairies dans la rotation des cultures, qui permettent de conserver la teneur en humus, et de diminuer celles qui accélèrent les pertes – évacuation des résidus de récoltes par exemple”, souligne Raphaël Charles, directeur de l’Antenne romande de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL).(…) ”

Extrait 2 : “(…) La spécialisation des exploitations, leur tendance à devenir plus grandes, mais également les exigences du marché, ont toutefois à nouveau aggravé les contraintes qui pèsent sur les sols. Par conséquent, la voie à tracer pour l’avenir doit être celle d’une agriculture adaptée à chaque région et chaque station ; elle doit viser la qualité du sol et doit pouvoir exister avec le moins d’agents auxiliaires possibles et un emploi limité des machines. On peut citer comme exemples de ce type d’agriculture les techniques sans labour, la couverture permanente du sol et l’introduction de cultures dérobées multifonctionnelles dans la rotation des cultures. “Mesurer régulièrement la teneur en humus serait une manière de vérifier la durabilité de l’agriculture”, affirme Frank Hagedorn de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL. (…)”

Pour la communication complète, cliquez ici

*********

Une source remarquable de documentation sur ce thème :

Un auteur, Matthieu Calame, ingénieur agronome, nous offre une remarquable présentation de l’AGRO-ECOLOGIE dans son livre paru aux Editions Charles Léopold Mayer, un ouvrage richement documenté au plan scientifique tout étant à la portée du grand public :

Pour consulter la table des matières

***************

De nombreuses expériences agricoles montrent la grande valeur de ces concepts

Par ailleurs des essais comparatifs « COMPOST » officiels mandatés par l’Etat de Vaud, réalisés par le Laboratoire SOL CONSEILS CHANGINS et COMPOSTDIFFUSION SNC LAUSANNE, ont publié des résultats remarquables, voire extraordinaires !

Cliquez sur l’image ci-dessous pour en savoir plus :

“La forêt française et ses sols pour limiter les gaz à effet de serre”

“La forêt française et ses sols pour limiter les gaz à effet de serre”

https://theconversation.com/la-foret-francaise-et-ses-sols-pour-limiter-les-gaz-a-effet-de-serre-96065

————————————————————-

Perspectives

Reboiser d’immenses territoires stérilisés, autour de la Méditerranée. Des millions d’hectares !

Prévention incendies de forêt : débroussaillement / compostage des matières végétales coupées, sources d’humus.

Une entreprise vécue

Débroussaillement en forêt, prévention des incendies. Film en français présentant ces perspectives fantastiques autour de la Méditerranée. Tourné en 1981 par ProvenceHumus SA, au Domaine des Romey à Sillans-la-Cascade, Var-France :

CLIMAT-SECURITE ALIMENTAIRE : sol-humus-biodiversité-couverts végétaux

CLIMAT-SECURITE ALIMENTAIRE : sol-humus-biodiversité-couverts végétaux

Interdépendance Climat-Sol-Couverts végétaux permanents-Fertilité-

Sécurité alimentaire-Energie

Carrefour des éléments fondamentaux : humus et organismes du sol, photosynthèse (continents et océans), énergie (dont solaire)

De nombreuses études, recherches et expériences montrent les interactions de ces paramètres. Ainsi que des ouvrages essentiels. L’époque des thèmes tabous, le temps de l’obscurantisme arrivent à terme. Dans le cadre d’une approche globale, ces domaines s’intègrent dans les grands changements à venir : sortir des énergies fossiles, développer les énergies renouvelables, transition vers des techniques agro-écologiques, régénération des sols et reforestation. Beaucoup de documents, initiatives, pétitions, symposiums, traités internationaux, etc., révèlent ce grand tournant vers le respect de la biosphère, de notre Planète. Exemples parmi beaucoup d’autres :

Et apprendre qu’Homo Sapiens, empiriquement, pratique le compostage (restitution au sol des matières organiques et minérales fermentées) depuis des siècles – exemple Amazonie, leur permettant de fertiliser et produire des ressources alimentaires pour des villes de milliers d’habitants, annonce la fin du règne des profiteurs et des manipulateurs ces dernières décennies.

Permaculture : vers une forme d’indépendance écologique

Permaculture : vers une forme d’indépendance écologique

Grâce à la permaculture, plusieurs espèces complémentaires utilisent et produisent des mélanges de variétés sur plusieurs étages dans l’espace

La « permaculture », ensemble de modes d’habitats et moyens de subsistance (agriculture, forêt, espèces complémentaires entre elles, soins aux sols, animaux, eaux, climats), remonte à d’anciennes traditions répandues sur plusieurs continents : des siècles nous ont précédés. L’observation et l’application – empirique – montrèrent à nos lointains ancêtres des pratiques utiles, vitales, qui se pratiquent encore dans certaines zones de la Planète.

Scientifiquement, l’un des principaux fondateurs des techniques modernes de permaculture fut Bill MOLLISON, biologiste australien, reconnu dès les années 1981 notamment par le Prix Nobel alternatif.

Pour commander son livre

Pour voir d’autres développements, informations, sources, sur le vaste concept de “permaculture” 

Pétition “Protection des sols”. Climat-migrations

Pétition “Protection des sols”. Climat-migrations

Protection des sols, pétition européenne

EROSION, CLIMAT, MIGRATIONS

La dégradation des sols en Europe et dans le monde s’accroît, inexorable catastrophe planétaire d’origine humaine. Elle s’accompagne de nombreux autres problèmes : famines, sécheresses, inondations, exodes – migrations, réchauffement du climat, raréfaction de l’eau potable.

 

En d’autres termes, les organismes et l’humus des sols, ainsi que les couverts végétaux régressent. Ces trois facteurs essentiels déterminent la fertilité et la diversité du vivant, assurent la durabilité des sols et participent à la régulation du climat (voir la vidéo scientifique édifiante sur le sujet). De nombreuses techniques agro-écologiques permettent de protéger et régénérer les sols, de re-fertiliser, réhabiliter des territoires dégradés. Voir le reportage « Soigneurs de terre » réalisé par France 2 Télévision.

actuenvir

Par bonheur, ACTU-ENVIRONNEMENT du 1er août 2016 signale le lancement de la pétition européenne « People4Soil » ! (site multilingue)
Toutes les infos utiles sur People4soil :

people4soil_logo

Toutes informations complémentaires sur :

planethumus.com

6ème Journée “Sol-plante-climat-énergie-eau” 2013 colloque interdisciplinaire

6ème Journée “Sol-plante-climat-énergie-eau” 2013 colloque interdisciplinaire

Lieu, date :

Haute Ecole spécialisée bernoise “Architecture – Bois – Génie civil”

Bienne (Suisse)

Jeudi 14 novembre  2013

à l’occasion de :

2013 – Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau (ONU)

Thèmes :

Humus, argiles, biodiversité du sol et couvert végétal, déterminants du cycle de l’eau

L’Eau, grâce à la régénération des sols et aux arbres

 

Concept général des Journées – Beschrieb generelles Konzept Wasser-Bäume-Böden 2013-1 (pdf, allemand/français)

Programme

Présentation – Développement

Bulletin – INSCRIPTION (Places limitées) (pdf)

En cours de journée :

Méditerranée, re-terraformation (régénération des terres)

accroître les ressources alimentaires et en eau – localement

 

Projets d’études, soutiens. Parrainage/jumelages de communes avec le Sud.

Le cas de territoires en Grèce, Italie, France, Espagne, Portugal, Maghreb, Sahel, etc.

Information, formation. Etudes, réalisations, collaborations ONG, Entreprises, Recherche et Htes Ecoles.

Vidéo “Humus – Climat – Agriculture – Eau”

Vidéo “Humus – Climat – Agriculture – Eau”

Film “Humus – Climat – Agriculture

Cycle de l’Eau, biomasse

Lutte contre l’érosion des sols”

 

“Humus, espoir oublié pour le climat” : remarquable documentaire montrant l’extrême importance de l’humus pour l’agriculture, le climat, l’Eau et la biomasse (durée : 49’55)

Extrait (durée : 10’24) : ce film existe aussi en allemand et en anglais