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Enjeux climat – eau – sols : les vers de terre aussi pour la fertilité, l’agriculture

Enjeux climat – eau – sols : les vers de terre aussi pour la fertilité, l’agriculture

Vers de terre : « animal » essentiel pour la biosphère et l’agriculture

Terres vivantes, eau et climat (cycle carbone), durabilité, sécurité alimentaire et forêts

Vers de terre : une des innombrables espèces vivant dans les sols forestiers, agricoles, prairies, savanes… Une catégorie de la vaste biodiversité au sein de la terre, sous nos pieds… Treize familles, plus de 6000 espèces de vers de terre, décrites ! Elles se partagent divers horizons, des premiers centimètres du sol et jusqu’à de respectables profondeurs.

Interdépendance des êtres peuplant le monde dynamique entretenant la terre fertile et durable : des enzymes aux bactéries, des mycorhizes (champignons microscopiques) aux fourmis, collemboles, cloportes, etc., l’immense et nombreuse biodiversité du sol compte — presque au centre du « système sol vivant » , tel l’abeille si importante parmi les insectes pollinisateurs — le ver de terre.

Ce lombric, en interaction avec la faune et la flore du sol, se situe au coeur des grands échanges biochimiques.

Consommation — digestion de végétaux, micro-organismes, invertébrés, terre –, mélanges avec le sol qu’il creuse, il amorce la formation des humus en y associant les argiles. Un acteur important de la porosité du sol : par la création d’innombrables tunnels, il favorise la circulation de l’air et de l’eau sous terre. Ainsi, son activité contribue largement à la fertilité (complexe argile-humus, pénétration de l’azote atmosphérique, etc.), à la fixation de carbone provenant de l’atmosphère (via photosynthèse végétale).

Hélas depuis plusieurs décennies, le ver de terre et l’ensemble des organismes du sol subissent des atteintes graves par des pesticides de synthèse, des engrais solubles – dits chimiques -, des travaux du sol et labours excessifs (mécanisation outrancière) ; et des carences en retours de matières organiques (exemples : bons fumiers aérobies, composts aérobies, BRF – Bois Raméaux Fragmentés, résidus de cultures — dont pailles…). Ainsi, de l’ordre de la moitié des humus et des organismes des sols agricoles ont disparu.

REPONSES INCONTOURNABLES : agriculture biologique, agro-foresterie, permaculture, biodynamie, compostage, prairies permanentes, cultures associées dont légumineuses, BRF – Bois Raméaux Fragmentés et rotations de 6 à 10 cultures différentes.
Constituent des solutions de base.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour ouvrir l’article au format PDF, présentant le remarquable ouvrage de l’agronome Christophe Gatineau :

Dans cette approche du ver de terre, pilier du sol vivant et de la biosphère, l’article du Matin Dimanche présente l’excellent livre de Christophe Gatineau :

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Flammarion | Payot

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Informations complémentaires :

https://planethumus.com  et  https://agrihumus.com

Voir notre chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/user/PlanetHumus

Recherche suisse PNR68 :
http://www.pnr68.ch/fr/projets/synteses-thematiques/sol-et-environnement

Institut de recherche en agriculture biologique :
https://www.fibl.org/fr/page-accueil.html

BIOPHYT – Institut de recherches, agronomie – écologie appliquées :
http://www.biophyt.ch/f_index.html

Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (Lydia et Claude Bourguignon) :
https://lams-21.com/

Initiative internationale 4 pour 1000 carbone :
https://www.4p1000.org/fr

ASSOCIATION FRANÇAISE d’AGROFORESTERIE :
http://www.agroforesterie.fr/definition-agroforesterie.php

Article agroforesterie suisse dans magazine Agrihebdo
https://www.agrihebdo.ch/agroforesterie

Aînées pour la protection du climat :
https://ainees-climat.ch

CLIMAT – SOLS – MORTALITE DES ARBRES

CLIMAT – SOLS – MORTALITE DES ARBRES

Dépérissement des arbres

Exemple : les SEQUOIAS

 

Faute au climat ? Peut-être… Chercher un remède (toujours tuer un « pathogène » avec des pesticides) ?

En tous cas, bravo à M. Pierre-Yves Bovigny de la HEPIA – Genève !

Il met le doigt sur l’IMMUNOLOGIE, donnée fondamentale, tant pour les végétaux, les animaux et l’être humain.

En épandant un mélange de broyat de branches sous les séquoias, participant à la REGENERATION du sol, à la formation de l’humus : il redonne une vitalité à la terre, à ses organismes vivants (vers de terre, fourmis, collemboles, microorganismes, enzymes, etc.). Donc des possibilités pour l’arbre de retrouver de bonnes conditions nutritives et de santé. De nombreuses expériences scientifiques ont démontré l’efficacité de cette technique simple.

ET BRAVO AUSSI AU CRI D’ALARME LANCE PAR 24HEURES CI-DESSOUS :

Et pensons à d’autres espèces végétales « victimes » d’agents pathogènes, dont la cause est souvent due à l’appauvrissement, l’empoisonnement des sols qui souffrent de carences ou de polluants d’origine humaine. Exemples de polluants : entre autres les oxydes d’azote provenant des émissions de l’agriculture et de la circulation automobile, partant dans l’atmosphère.

Par ailleurs ces oxydes d’azote (parmi de nombreux autres polluants) nuisent à beaucoup de forêts dont terre et biodiversité subissent des dommages graves. La lente diminution des humus constatée dans certaines forêts est plus que frappante : il s’agit d’une scandaleuse destruction de la biosphère ! De surcroît ces humus forestiers minéralisés par l’excès d’azote migrent sous forme gazeuse (CO2) dans l’atmosphère…


INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

– Concernant des techniques simples face aux maladies ou affaiblissement des arbres, outre le « broyat » de branches (BRF – Bois Raméaux Fragmentés) appliqué en surface du sol sous l’arbre, des composts et fumiers pailleux s’avèrent aussi utiles voire salutaires.

– Deux ouvrages essentiels abordent la remarquable efficacité des BRF – Bois Raméaux Fragmentés, ainsi que d’autres moyens d’action pour régénérer la terre. Cliquez ci-dessous pour en agrandir la lisibilité :

 

Informations :
https://planethumus.com  et  https://agrihumus.com

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Recherche suisse PNR68 :
http://www.pnr68.ch/fr/projets/synteses-thematiques/sol-et-environnement

Institut de recherche en agriculture biologique :
https://www.fibl.org/fr/page-accueil.html

BIOPHYT – Institut de recherches, agronomie – écologie appliquées :
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Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (Lydia et Claude Bourguignon) :
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Aînées pour la protection du climat :
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Depuis des millénaires, l’Homme désertifie les sols, modifiant le climat

Depuis des millénaires, l’Homme désertifie les sols, modifiant le climat

La moitié des terres fertiles du globe  transformées en désert par l’Homme (sources ONU, PNUE, FAO)

10000 ans de destruction des couverts végétaux (dont forêts), de la biodiversité, de sols fertiles

INTRODUCTION : RESUME DES FONDEMENTS DE LA BIOSPHERE

Sur nos continents, la photosynthèse (couverts végétaux, surtout arbres) transforme du carbone atmosphérique en matières organiques – herbes, buissons, feuilles, branches, troncs, racines… – lesquelles sont consommées par la faune qui restitue des matières à la terre, après digestion.

Ces retours organiques au sol sont sources de l’élaboration des humus, grâce aux organismes (vers de terre, fourmis, collemboles, micro-organismes, algues, enzymes, etc.). Ces faune et flore vivant sous nos pieds participent à l’alliance des argiles avec les humus : le « complexe argilo-humique », fondement de la fertilité, base de l’existence de la biosphère, de nos ressources alimentaires et des « cycles planétaires carbone – eau (H2O) – azote ».

Conférence (diaporama) du Professeur
Jean-Michel Gobat (Université de Neuchâtel)
« Le fonctionnement du sol vivant, fertile, durable, multifonctionnel » (cliquez ci-dessous)

Pour télécharger ce diaporama en PDF, cliquez sur la photo ci-dessous :

Ces lois élémentaires de la Nature sont maintenant connues. Elles ne l’étaient pas il y a des millénaires.

LA PLUPART DES DESERTS ONT ETE PROGRESSIVEMENT CREES PAR L’HOMME, MODIFIANT LE CLIMAT

Il y a environ 10 à 12000 ans, nos lointains ancêtres commencèrent à cultiver la terre, à élever les premiers animaux domestiques. Ils inventèrent la charrue, la corde, les clôtures. De nomades, ils se fixèrent, créant des villages et des villes. Bien auparavant ils utilisaient déjà le feu et les objets tranchants. Au fil du temp, ces nouveaux outils, « techniques », modes de vie et  comportements modifièrent leur environnement.

De plus, hélas, ils ne connaissaient pas l’importance des retours organiques pour nourrir le sol, ni la nécessité de couvrir le sol labouré avec des litières pour le protéger des éléments : soleil, vents, pluies.

Une vaste et lente destruction de la biosphère, sur les territoires où vivait l’Homme, surtout depuis 5 à 6000 ans, s’étendit car de grandes civilisations se succédèrent.

Les populations devenaient de plus en plus nombreuses. Ainsi de la Chine au Maghreb, passant par l’Inde, la Mésopotamie, l’Arabie, le Sahara, le pourtour méditerranéen, le recul des forêts, des humus, de la biodiversité transforma progressivement des territoires jadis verdoyants en sols arides et désertiques.

Non pas une fatalité, mais bien suite aux comportements humains inadaptés à l’entretien de leur environnement nourricier.

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CONCLUSION, TRANSITION AGRO-ENERGETIQUE

A l’heure actuelle, le réchauffement climatique, la nécessité d’une sécurité alimentaire et en eau, la protection des espèces, la prévention des exodes et migrations,  demandent une urgence ! Entre autres mesures :

UN PLAN MARSHALL !

Développer dans les priorités :

« PHOTOSYNTHESE VEGETALE – HUMIFICATION (FORMATION D’HUMUS) »