La chlorophylle et les microbes, parmi les fondements de la BIODIVERSITE, fabriquent énormément de matières organiques (flore, faune). Dont arbres, prairies, racines, etc, … . Soit beaucoup de CARBONE. Cet ensemble co-détermine les cycles élémentaux : carbone, azote, eau / H2O, circulant autour de la Terre, et au sein de la biosphère.
La formation d’HUMUS du sol résulte des retours organiques à la terre après leur décomposition, soit encore beaucoup de carbone. Humus qui s’élabore sur et dans la terre, laquelle est vivante, fertile, riche en micro-organismes, invertébrés, enzymes…
Régulation du climat.
Un élu bernois propose de stocker du carbone grâce à l’humus des sols
« Le Député Daniel Lehmann appelle donc la Confédération à sensibiliser les paysans et à leur fournir les moyens nécessaires, notamment en réorientant des subventions agraires en faveur de cette méthode. Car, selon lui, il est possible de retenir 30 tonnes de CO2 par hectare cultivé. » Extrait d’article / interview RTS – Emission « Vacarme ». Cliquez ci-dessous pour accéder à l’interview de RTS, comprenant les explications du Professeur Pascal BOIVIN, Ingénieur agronome, pédologue (spécialiste des sciences du sol) à la HEPIA – Genève :
Faute au climat ? Peut-être… Chercher un remède (toujours tuer un « pathogène » avec des pesticides) ?
En tous cas, bravo à M. Pierre-Yves Bovigny de la HEPIA – Genève !
Il met le doigt sur l’IMMUNOLOGIE, donnée fondamentale, tant pour les végétaux, les animaux et l’être humain.
En épandant un mélange de broyat de branches sous les séquoias, participant à la REGENERATION du sol, à la formation de l’humus : il redonne une vitalité à la terre, à ses organismes vivants (vers de terre, fourmis, collemboles, microorganismes, enzymes, etc.). Donc des possibilités pour l’arbre de retrouver de bonnes conditions nutritives et de santé. De nombreuses expériences scientifiques ont démontré l’efficacité de cette technique simple.
ET BRAVO AUSSI AU CRI D’ALARME LANCE PAR 24HEURES CI-DESSOUS :
Et pensons à d’autres espèces végétales « victimes » d’agents pathogènes, dont la cause est souvent due à l’appauvrissement, l’empoisonnement des sols qui souffrent de carences ou de polluants d’origine humaine. Exemples de polluants : entre autres les oxydes d’azote provenant des émissions de l’agriculture et de la circulation automobile, partant dans l’atmosphère.
Par ailleurs ces oxydes d’azote (parmi de nombreux autres polluants) nuisent à beaucoup de forêts dont terre et biodiversité subissent des dommages graves. La lente diminution des humus constatée dans certaines forêts est plus que frappante : il s’agit d’une scandaleuse destruction de la biosphère ! De surcroît ces humus forestiers minéralisés par l’excès d’azote migrent sous forme gazeuse (CO2) dans l’atmosphère…
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :
– Concernant des techniques simples face aux maladies ou affaiblissement des arbres, outre le « broyat » de branches (BRF – Bois Raméaux Fragmentés) appliqué en surface du sol sous l’arbre, des composts et fumiers pailleux s’avèrent aussi utiles voire salutaires.
– Deux ouvrages essentiels abordent la remarquable efficacité des BRF – Bois Raméaux Fragmentés, ainsi que d’autres moyens d’action pour régénérer la terre. Cliquez ci-dessous pour en agrandir la lisibilité :
1. Lente désertification de sols agricoles Plaine de l’Orbe et Seeland (Suisse)
2. « Il replante des arbres pour le bien-être de ses vaches » et pour améliorer ses terres en Mayenne (France)
La Plaine de l’Orbe et le Seeland, jadis naturellement fertiles et riches en biodiversité, se désertifient progressivement. Article d’AGRI du 25 janvier 2019 (cliquez ici ou sur l’article ci-dessous pour lire le PDF) :
Hebdomadaire professionnel agricole de la Suisse Romande CLIMAT – SECHERESSES – AGRICULTURE
Seeland et Plaine de l’Orbe, mêmes scandales !
A force d’engrais chimiques (solubles) surtout d’azote, de pesticides, de monocultures, de labours excessifs, de terres à nu, de carences en retours organiques nourriciers (surtout en carbone / humus long terme) pour les sols agricoles, d’arracher haies et arbres : des territoires entiers se transforment lentement en déserts. EFFONDREMENT connu depuis quelques décennies mais les majorités politiques et gouvernementales servent d’autres intérêts…
ET POURTANT FACE A CES DESTRUCTIONS DE SOLS AGRICOLES, D’INNOMBRABLES REALISATIONS ET SOLUTIONS AGRO-ECOLOGIQUES SONT CONNUES DEPUIS DES DECENNIES
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Un exemple extraordinaire de cet agriculteur « bio » en Mayenne (France) qui plante 1000 arbres fruitiers associés aux grandes cultures et prairies pour son élevage, ses sols et la diversification de son exploitation :
« Il replante des arbres pour le bien-être de ses vaches »
« En Mayenne, avant de transmettre à son fils son exploitation sur laquelle il élève des vaches en bio, un éleveur décide de planter plus de 1000 arbres. L’objectif est de revenir à des pratiques agricoles traditionnelles, les arbres serviront notamment à protéger les troupeaux du soleil et de la chaleur. Ce reportage de France3 sur la redécouverte de techniques paysannes rappelle aussi qu’elles participent au retour de la biodiversité dans les régions rurales tout en étant un moyen de s’adapter au changement climatique. » Extrait du site magazine GOODPLANET INFO du 21 janvier 2019
Commentaire de l’équipe de Planethumus.com :
Planter 1000 arbres sur un domaine (bio) afin de diversifier les productions et améliorer les conditions environnementales globales !
Magnifique, cette remarquable réalisation agricole en Mayenne (France) ! Beau mais immense travail. Une opération d’avenir associant arbres, grandes cultures, élevage, concept qui s’inscrit dans les nouvelles politiques de transitions agro-énergétiques.
Tous gagnants : climat, eau, humus, carbone, biodiversité, polycultures agro-sylvestres, arbres fruitiers, animaux d’élevage, lutte contre l’érosion, santé des végétaux et animaux, sécurité alimentaire…
Ridicule la 1ère des « Assises vaudoises CLIMAT » ?
Commentaire de Bernard K. Martin
Pourtant Ô combien remarquable cette réalisation, novatrice, qui voit le jour dans le Canton de Vaud !
Bravo à Mme la Conseillère d’Etat, Madame Jacqueline de Quattro ! Et à son Département du Territoire et de l’Environnement (DTE) ! Des créateurs osent initier des progrès, souvent isolés pourtant essentiels localement pour devenir universels au plan mondial car incontournables.
Ce type d’alerte « CLIMAT » commença à naître depuis quelques décennies déjà. Et récemment par exemple dès le Traité de Paris 2015 et COP21, l’Initiative mondiale « 4 pour 1000 » comporte des documents et dispositions s’inscrivant dans la Transition agro-énergétique internationale.
Suite à cette 1ère « Assises vaudoises CLIMAT » à l’EPFL, 24 heures dans son article du 13.11.2018 semble oublier de relater les aspects fondamentaux liés aux « RESSOURCES NATURELLES » abordés par le Professeur Pascal BOIVIN, agronome et pédologue à la HEPIA (Genève). Voici donc un complément d’information au sujet du Pr. Pascal Boivin paru dans Le Matin Dimanche du 7 octobre 2018 (cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir l’article complet) :
Il faut bien constater que beaucoup d’institutions agricoles (vaudoises notamment) expriment un silence assourdissant sur les thèmes « InteractionsSol vivant – agriculture – humus – carbone – azote – fertilité – eau – climat -énergie » ! Douloureux, difficile pour beaucoup de milieux agricoles (officiels et industries agro-chimiques surtout) de reconnaître les déséquilibres majeurs engendrés par les sols agricoles depuis les années 1970 : gigantesques émissions de CO2, oxydes d’azote, méthane par exemple.
Les principaux cycles biogéochimiques élémentaires sur notre Planète (carbone, azote, H2O dont eau et oxygène) : « inconnus » de beaucoup d’institutions agricoles ?
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Article 24heures du 12.11.2018 par Sylvain Muller :
Pourquoi les Assises vaudoises du climat n’étaient pas ridicules
Environnement Face aux lenteurs des accords internationaux, l’échelon local est désormais privilégié pour lutter contre le réchauffement climatique.
Après un été particulièrement sec, les berges du lac de Bret présentent cet automne un visage inhabituel, probablement annonciateur des effets réguliers du réchauffement climatique Image: PATRICK MARTIN
Les images des torrents d’eau dévalant les rues lausannoises en juin dernier et celles du lac de Bret à sec trois mois plus tard ne pouvaient mieux illustrer l’urgence d’agir en matière de réchauffement climatique. Mais malgré ce contexte d’événements à la fois spectaculaires et locaux, le projet de Jacqueline de Quattro d’organiser les 1res Assises vaudoises du climat a été fraîchement accueilli par certaines personnes de son entourage. «Tu vas te ridiculiser. C’est un problème mondial», a entendu la conseillère d’État en charge de l’environnement.
Quelques-uns des orateurs présents lundi au SwissTech Convention Center à Écublens ont confirmé l’échelle planétaire du phénomène. «L’essentiel du problème est lié à deux facteurs: l’accroissement de la population mondiale et l’évolution vers un régime alimentaire plus carné», a par exemple rappelé Jean-Marc Jancovici, ingénieur et vulgarisateur français ayant notamment publié «Le réchauffement climatique expliqué à ma fille» (Le Seuil 2016).
Malheureusement, les décisions et engagements à l’échelle mondiale peinent à aboutir. Selon une récente étude citée par une oratrice, sur les 197 pays signataires des Accords de Paris, seuls 16 se sont dotés d’instruments pour atteindre les objectifs fixés.
Actions au niveau local
«C’est pour cela que nous privilégions désormais une nouvelle approche», a expliqué Géraldine Pflieger, directrice de l’Institut des Sciences de l’Environnement à l’Université de Genève. «Plutôt que d’attendre les résultats d’hypothétiques actions internationales, nous additionnons les initiatives locales. Car c’est finalement à ce niveau que se trouvent les compétences pour agir concrètement.»
Or, en matière de réalisations concrètes, beaucoup de commandes sont entre les mains des Cantons. «Ils sont notamment les principaux acteurs dans les secteurs de la mobilité et des bâtiments, a rappelé Océane Dayer, fondatrice de l’association Swiss Youth for Climate. À ce titre, ils peuvent mettre en place le cadre institutionnel favorisant l’action des citoyens.» Et de citer la loi sur l’énergie de Bâle-Ville qui favorise fortement l’installation de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables ou les différents encouragements à la mobilité électrique.
Professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne, Christian Arnsperger a poussé le bouchon plus loin: «Le Canton doit faciliter la construction d’installations de production d’énergie citoyennes (ndlr: par des Communes ou des collectifs de citoyens). Il doit aussi faciliter la création de groupements citoyens expérimentant des modes de vies alternatifs.»
Plan climat à établir
Toutes ses propositions ont ravi l’initiatrice de ces premières assises, Jacqueline de Quattro, qui ne s’est donc pas ridiculisée. «J’ai senti dans la salle une envie, une volonté de joindre tous les efforts pour aller de l’avant. Face à l’ampleur du défi, il ne s’agit pas de tout arrêter, mais de gérer l’urgence. Désormais, nous devrons avoir à l’esprit dans tous les projets leurs effets sur la gestion des ressources, leur bilan carbone ou leur impact environnemental.»
Les propositions de mesures formulées durant ces premières Assises vaudoises de l’environnement (lire en encadré) vont maintenant être intégrées au Plan climat vaudois que le Conseil d’État prévoit de présenter dans une année. (24 heures)
Pistes de réflexion (encadré)
Quelques-unes de propositions formulées lundi à Écublens par les orateurs et participants des premières Assises vaudoises du climat:
Créer : un pôle interdisciplinaire vaudois de recherches sur le climat
Organiser : des Conversations carbone, ces ateliers d’échange entre citoyens imaginés en Grande-Bretagne
Interdire : les chauffages à énergie fossile dans les nouveaux bâtiments ou les projets de rénovations
Mettre : en place sur tous les biens de consommation des étiquettes carbone inspirée des étiquettes énergétiques
Réfléchir : au bilan carbone de ses propres activités et adapter son comportement en conséquence
Inventer : un système monétaire qui n’est pas basé sur la croissance, comme avait commencé à l’imaginer l’économiste Richard Douthwaite (1942-2011)
Installer : des systèmes d’épargne citoyennes pour financer les projets favorables à l’environnement
Questionner : les candidats lors d’élections sur leurs engagements en faveur du climat et élire en conséquence
Soutenir : financièrement les programmes de gestion de la natalité dans les pays en voie de développement
Exempter : temporairement d’impôts les entreprises prenant des mesures pour diminuer leur bilan carbone
« Le Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes est une association fondée en septembre 2013 dans le but de développer le compostage de proximité : compostage/paillage, compostage partagé (en pied d’immeuble, de quartier, bourg,…), compostage autonome en établissements (cantines scolaires, maisons de retraite, camping, entreprises), lombricompostage individuel et collectif,… à l’échelle de la région Rhône-Alpes. »
« L’association est membre du Réseau national Compostage Citoyen et elle est soutenue financièrement par l’ADEME Rhône-Alpes et la Région Auvergne-Rhône-Alpes. »
Cliquez ci-dessous pour joindre le site du Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes
Bravo ! Formidable réseau « compostage » développant le recyclage des matières organiques : conférences, cours, créations de sites de compostage de proximité.
Les effets positifs du compost se confirment aussi à Madagascar
Remarquable réussite d’une technique alliant compost et cendres, tout en limitant la déforestation
Justine Gay-des-Combes, doctorante au Laboratoire des systèmes écologiques ECOS, à l’EPFL – Ecole Polytechnique Fédérale Lausanne (Suisse), a mis au point une technique s’intégrant plus facilement au sein des populations agricoles dont les traditions malgaches, depuis des siècles, conduisent à brûler des forêts. Buts ancestraux : étendre des surfaces agricoles tout en laissant des cendres de bois, nutritives utiles aux sols et aux futures cultures. Inconvénients : le feu détruit les végétaux, dégrade une partie des sols, accroît l’érosion et la raréfaction de la biodiversité, augmente les émissions de CO2 et donc le réchauffement du climat.
Certes une partie des zones forestières est encore incinérée, mais cette nouvelle technique permet d’en préserver d’autres, d’augmenter la production agricole, d’intégrer progressivement la diminution des « brûlis » traditionnels et l’acceptation d’une évolution des pratiques environnementales. Une démarche socio-agricole riche aussi de psychologie, grâce à des pratiques écologiques en douceur et par étapes. Il sera cependant intéressant de savoir s’il y a utilisation d’OGM, de pesticides, et d’engrais « chimiques » (solubles)…
Thèse en 180 secondes, finale suisse 2016 – 05 Justine Gay-des-Combes :