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Tag: cycles bio-géochimiques

Permaculture : vers une forme d’indépendance écologique

Permaculture : vers une forme d’indépendance écologique

Grâce à la permaculture, plusieurs espèces complémentaires utilisent et produisent des mélanges de variétés sur plusieurs étages dans l’espace

La « permaculture », ensemble de modes d’habitats et moyens de subsistance (agriculture, forêt, espèces complémentaires entre elles, soins aux sols, animaux, eaux, climats), remonte à d’anciennes traditions répandues sur plusieurs continents : des siècles nous ont précédés. L’observation et l’application – empirique – montrèrent à nos lointains ancêtres des pratiques utiles, vitales, qui se pratiquent encore dans certaines zones de la Planète.

Scientifiquement, l’un des principaux fondateurs des techniques modernes de permaculture fut Bill MOLLISON, biologiste australien, reconnu dès les années 1981 notamment par le Prix Nobel alternatif.

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Climat – Eau – Immigration : humus, couverts végétaux en appui

Climat – Eau – Immigration : humus, couverts végétaux en appui

Circulation du carbone : de l’atmosphère aux plantes / photosynthèse, puis prédation (herbivores, carnivores …) et au sol

(humification = formation de l’humus) : régulation du climat, mais pas seulement !

 

Depuis des millions d’années, sur les continents, l’ensemble “humus – argiles – organismes du sol – couverts végétaux” ont constitué parmi les bases d’une vie équilibrée . De la nôtre aussi, dès nos origines. 

Sans ces fondements, pas de sols fertiles durables ! Or l’humus diminue en quantité et en qualité sur la Planète, y compris en Europe. L’érosion de la terre puis la désertification s’étendent, les sécheresses se multiplient, avec pour conséquences (parmi d’autres) : exodes de populations induisant immigrations vers d’autres territoires. Une grande partie des migrations trouvent leurs causes dans l’avancée des déserts. Le pourtour méditerranéen ne fait pas exception. 

Or, s’il est informé, l’être humain est capable d’entretenir, de réhabiliter les terres agricoles, de reprendre des zones dégradées (régénération, fertilisation). Des techniques naturelles sont connues depuis des siècles ! Cependant la majorité des décideurs les ignore, se tait ou est indifférente face à des techniques agricoles efficaces et respectueuses de l’environnement : tout le monde ou presque connaît et comprend le “risque systémique” en matière financière ; mais le risque systémique dans les domaines “BIOSPHERE – AGRICULTURE – CLIMAT – EAU – ENERGIE – HUMANITE semble échapper complètement aux puissants et gouvernants. Ce risque systémique du climat et du vivant est lié aux grands cycles planétaires dits “biogéochimiques” : carbone, azote, eau H2O – principalement – circulent entre atmosphère, océans, couverts végétaux et sols (humus, invertébrés, microorganismes). 

cycles-carbone-eau-agriculture

Quelques documents explicites :

Interviews Dr Elena Havlicek et Professeur Ernest Zürcher (respectivement de l’Université de Neuchâtel (Suisse) et de la Haute Ecole Spécialisée d’Ingénieurs à Bienne (Suisse).

Film “Humus-Climat-Eau-Agriculture” :  remarquables études présentées sur vidéo, réalisées par plusieurs chercheurs d’Universités et d’Instituts de recherche (Europe, Australie, Etats-Unis).

Terra Preta : il y a quelques siècles déjà, les habitants d’Amazonie pratiquaient empiriquement le recyclage (compostage) des matières organiques sur leurs lieux de cultures à partirde leurs de foyers (cuisines à ciel ouvert) : déchets végétaux et animaux, cendres, charbon, tessons de vaisselle d’argiles se trouvaient mélangés à des sols pauvres au départ, puis avec le temps de magnifiques espaces agricoles ainsi fertilisés furent créés, capables de nourrir de grandes cités de plusieurs dizaines de milliers d’habitants :  Quelques références sur Youtube :