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Tag: « énergies renouvelables »

Accord de Paris, climat, biodiversité. Agriculture, parlements ?

Accord de Paris, climat, biodiversité. Agriculture, parlements ?

Certains affirment que l’écologie « résulte  de dogmes »…. Ces propos émanent de gens très conservateurs, trop matérialistes, polarisés sur le court terme, sur des habitudes anciennes difficiles à changer (ce qui est compréhensible). Axés sur le PNB, la biosphère n’existe pas. Beaucoup d’agro-économistes n’intègrent ni long terme, ni biodiversité, ni humus – sols vivants, ni érosion des sols /désertification : valeur  financière, zéro.

Or, l’écologie est une véritable science universitaire. La science des sciences ! ! L’écologie n’est  pas un parti politique. Mais ces connaissances scientifiques concernent tous les partis ! Bernard K. Martin

Climat – carbone : agriculture, énergies fossiles et / ou renouvelables, gaz à effets de serre. Industries, marchands, système économique : complexité parlementaire (en Suisse)

« L’Edito » intéressant de Fabian Muhieddine, Rédacteur en chef adjoint de « Le Matin Dimanche » Genève en date du 11 août 2019, page 2 :

« Pudibonderie face au CO2 »

Quelques extraits significatifs :

  • « Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu jeudi son rapport spécial sur l’impact du changement climatique sur les terres. Le message ? Il faut repenser notre agriculture et notre alimentation. »
  • « Dès la semaine prochaine, tous les regards se tourneront vers une commission : celle des Etats qui planche sur la future loi sur le CO2. Les sénateurs ont décrété le secret le plus strict sur ce dossier. »
  • « Face aux événements de Lausanne et de Genève qui ont retenti comme des coups de semonce à travers le monde, le secret absolu de la Commission des Etats résonne comme de la pudibonderie. »
  • « Alors que la planète se penche sur la question climatique, eux exigent le huis clos comme s’il y avait encore des tabous, des pistes qu’il faudrait explorer en chuchotant de peur de heurter la sensibilité d’on ne sait qui. »
  • « Or le Parlement doit mettre en musique l’Accord de Paris. »

Suite en page 5, point de vue très professionnel d’Adèle Thorens, conseillère nationale (Verts/Vaud – Suisse) :

  • « Je peux comprendre que les sénateurs veuillent se protéger. Les attentes de la population sont si importants, qu’ils n’ont pas le choix, ils doivent arriver à un résultat« .

Pour lire l’article de la page 5, cliquez ici

« Edito » de Fabian Muhieddine, Rédacteur en chef adjoint de « Le Matin Dimanche » Genève, en date du 11 août 2019 :

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Commentaires de Bernard K. Martin :

Un gigantesque chambardement !

D’énormes bouleversements mondiaux vont révolutionner d’innombrables industries, activités, produits, services, enseignements, formations, sociétés, agriculture(s), foresteries, enjeux internationaux, ressources énergétiques – alimentaires – hydriques, comportements individuels, consommation,  etc.

L’agriculture industrielle conventionnelle (dite chimique) largement en question

Par exemple, remettre en question l’agriculture conventionnelle constitue l’un des importants secteurs « humus et sols vivants – climat – biodiversité – eau – érosion / désertification – économie – énergie – alimentation – santé » concernés. Car après des décennies de surexploitation, de désertification des sols, d’empoisonnements des terres agricoles (et de l’eau), le bilan global agricole et écologique est catastrophique ! Exceptions : les techniques agro-écologiques, l’agriculture biologique, l’agroforesterie, par exemple.

La Commission du Conseil des Etats aborde-t-elle ces aspects ?

« TABOUS »

  • Outre le CO2, il est aussi question d’autres émissions gazeux agricoles, accélérant le réchauffement climatique ( méthane, oxydes d’azote…. De nombreux travaux agricoles nuisent aux sols agricoles,  labours excessifs et trop profonds, hyper-mécanisation créant « semelles imperméables » et asphyxie des terres. Carences de matières organiques restituées à la terre, de compost et fumiers aérobies.
  • Pesticides et engrais de synthèse se surajoutent aux problèmes, dégradations sols, humus, biodiversité, tous paramètres participent indirectement aux émissions de gaz perturbant les équilibres atmosphériques et le cycle de l’eau.
  • Accord de Paris 2015 : la Suisse n’adhère pas encore à l’Initiative internationale « 4 pour mille » (carbone), voilà un scandale qui fera date ! Car les multiples problèmes et causes abordés ici sont connus depuis plus de 20 ans ! !

« PISTES »

En termes d’agriculture, pédologie (science du sol), biologie, botanique, microbiologie, plantations d’arbres (Suisse, Europe,Planète), extrême importance « photosynthèse – humification – sol vraiment vivant » :

  • Agriculture biologique
  • Biodynamie
  • Agro-écologie
  • Agroforesterie
  • Permaculture
  • Réhabilitation de territoires dégradés par nos ancêtres

 

Quand allons-nous en entendre parler de la part de nos Elus ?

Et passer aux actes, à grande échelle ?

 

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Informations complémentaires :

https://planethumus.com  et  https://agrihumus.com

Voir notre chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/user/PlanetHumus

Recherche suisse PNR68 :
http://www.pnr68.ch/fr/projets/synteses-thematiques/sol-et-environnement

Institut de recherche en agriculture biologique :
https://www.fibl.org/fr/page-accueil.html

Initiative internationale 4 pour 1000 carbone :
https://www.4p1000.org/fr

ASSOCIATION FRANÇAISE d’AGROFORESTERIE :
http://www.agroforesterie.fr/definition-agroforesterie.php

Article agroforesterie suisse dans magazine Agrihebdo :
https://www.agrihebdo.ch/agroforesterie

Alliance Climatique suisse :
http://www.alliance-climatique.ch/bns

Grands-parents pour le climat :
https://www.gpclimat.ch/qui-sommes-nous/

Initiative pour les glaciers :
https://www.protection-climat.ch/#contactt

Aînées pour la protection du climat :
https://ainees-climat.ch

 

ETAT DE VAUD : ASSISES « CLIMAT », 12.11.2018 – EPFL

ETAT DE VAUD : ASSISES « CLIMAT », 12.11.2018 – EPFL

(Voir notre Newsletter du 7.11.18 sur ce thème)

Ridicule la 1ère des « Assises vaudoises CLIMAT » ?

Commentaire de Bernard K. Martin

Pourtant Ô combien remarquable cette réalisation, novatrice, qui voit le jour dans le Canton de Vaud !

Bravo à Mme la Conseillère d’Etat, Madame Jacqueline de Quattro ! Et à son Département du Territoire et de l’Environnement (DTE) ! Des créateurs osent initier des progrès, souvent isolés pourtant essentiels localement pour devenir universels au plan mondial car incontournables.

Ce type d’alerte « CLIMAT » commença à naître depuis quelques décennies déjà. Et récemment par exemple dès le Traité de Paris 2015 et COP21, l’Initiative mondiale « 4 pour 1000 » comporte des documents et dispositions s’inscrivant dans la Transition agro-énergétique internationale.

Suite à cette 1ère « Assises vaudoises CLIMAT » à l’EPFL, 24 heures dans son article du 13.11.2018 semble oublier de relater les aspects fondamentaux liés aux « RESSOURCES NATURELLES » abordés par le Professeur Pascal BOIVIN, agronome et pédologue à la HEPIA (Genève). Voici donc un complément d’information au sujet du Pr. Pascal Boivin paru dans Le Matin Dimanche du 7 octobre 2018 (cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir l’article complet) :

Il faut bien constater que beaucoup d’institutions agricoles (vaudoises notamment) expriment un silence assourdissant sur les thèmes « Interactions Sol vivant – agriculture – humus – carbone – azote – fertilité – eau – climat -énergie » ! Douloureux, difficile pour beaucoup de milieux agricoles (officiels et industries agro-chimiques surtout) de reconnaître les déséquilibres majeurs engendrés par les sols agricoles depuis les années 1970 : gigantesques émissions de CO2, oxydes d’azote, méthane par exemple.

Les principaux cycles biogéochimiques élémentaires sur notre Planète (carbone, azote, H2O dont eau et oxygène) : « inconnus » de beaucoup d’institutions agricoles ?

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Article 24heures du 12.11.2018 par Sylvain Muller :

Pourquoi les Assises vaudoises du climat n’étaient pas ridicules

Environnement Face aux lenteurs des accords internationaux, l’échelon local est désormais privilégié pour lutter contre le réchauffement climatique.

22.10.2018 Lac de Bret suite au manque d’eau depuis des mois la sécheresse a fait baisser le niveau du lac de Bret de plusieurs mètres. Photo: Patrick Martin / 24 Heures

Après un été particulièrement sec, les berges du lac de Bret présentent cet automne un visage inhabituel, probablement annonciateur des effets réguliers du réchauffement climatique Image: PATRICK MARTIN

Les images des torrents d’eau dévalant les rues lausannoises en juin dernier et celles du lac de Bret à sec trois mois plus tard ne pouvaient mieux illustrer l’urgence d’agir en matière de réchauffement climatique. Mais malgré ce contexte d’événements à la fois spectaculaires et locaux, le projet de Jacqueline de Quattro d’organiser les 1res Assises vaudoises du climat a été fraîchement accueilli par certaines personnes de son entourage. «Tu vas te ridiculiser. C’est un problème mondial», a entendu la conseillère d’État en charge de l’environnement.

Quelques-uns des orateurs présents lundi au SwissTech Convention Center à Écublens ont confirmé l’échelle planétaire du phénomène. «L’essentiel du problème est lié à deux facteurs: l’accroissement de la population mondiale et l’évolution vers un régime alimentaire plus carné», a par exemple rappelé Jean-Marc Jancovici, ingénieur et vulgarisateur français ayant notamment publié «Le réchauffement climatique expliqué à ma fille» (Le Seuil 2016).

Malheureusement, les décisions et engagements à l’échelle mondiale peinent à aboutir. Selon une récente étude citée par une oratrice, sur les 197 pays signataires des Accords de Paris, seuls 16 se sont dotés d’instruments pour atteindre les objectifs fixés.

Actions au niveau local

«C’est pour cela que nous privilégions désormais une nouvelle approche», a expliqué Géraldine Pflieger, directrice de l’Institut des Sciences de l’Environnement à l’Université de Genève. «Plutôt que d’attendre les résultats d’hypothétiques actions internationales, nous additionnons les initiatives locales. Car c’est finalement à ce niveau que se trouvent les compétences pour agir concrètement.»

Or, en matière de réalisations concrètes, beaucoup de commandes sont entre les mains des Cantons. «Ils sont notamment les principaux acteurs dans les secteurs de la mobilité et des bâtiments, a rappelé Océane Dayer, fondatrice de l’association Swiss Youth for Climate. À ce titre, ils peuvent mettre en place le cadre institutionnel favorisant l’action des citoyens.» Et de citer la loi sur l’énergie de Bâle-Ville qui favorise fortement l’installation de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables ou les différents encouragements à la mobilité électrique.

Professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne, Christian Arnsperger a poussé le bouchon plus loin: «Le Canton doit faciliter la construction d’installations de production d’énergie citoyennes (ndlr: par des Communes ou des collectifs de citoyens). Il doit aussi faciliter la création de groupements citoyens expérimentant des modes de vies alternatifs.»

Plan climat à établir

Toutes ses propositions ont ravi l’initiatrice de ces premières assises, Jacqueline de Quattro, qui ne s’est donc pas ridiculisée. «J’ai senti dans la salle une envie, une volonté de joindre tous les efforts pour aller de l’avant. Face à l’ampleur du défi, il ne s’agit pas de tout arrêter, mais de gérer l’urgence. Désormais, nous devrons avoir à l’esprit dans tous les projets leurs effets sur la gestion des ressources, leur bilan carbone ou leur impact environnemental.»

Les propositions de mesures formulées durant ces premières Assises vaudoises de l’environnement (lire en encadré) vont maintenant être intégrées au Plan climat vaudois que le Conseil d’État prévoit de présenter dans une année. (24 heures)

Pistes de réflexion (encadré)

Quelques-unes de propositions formulées lundi à Écublens par les orateurs et participants des premières Assises vaudoises du climat:

Créer : un pôle interdisciplinaire vaudois de recherches sur le climat

Organiser : des Conversations carbone, ces ateliers d’échange entre citoyens imaginés en Grande-Bretagne

Interdire : les chauffages à énergie fossile dans les nouveaux bâtiments ou les projets de rénovations

Mettre : en place sur tous les biens de consommation des étiquettes carbone inspirée des étiquettes énergétiques

Réfléchir : au bilan carbone de ses propres activités et adapter son comportement en conséquence

Inventer : un système monétaire qui n’est pas basé sur la croissance, comme avait commencé à l’imaginer l’économiste Richard Douthwaite (1942-2011)

Installer : des systèmes d’épargne citoyennes pour financer les projets favorables à l’environnement

Questionner : les candidats lors d’élections sur leurs engagements en faveur du climat et élire en conséquence

Soutenir : financièrement les programmes de gestion de la natalité dans les pays en voie de développement

Exempter : temporairement d’impôts les entreprises prenant des mesures pour diminuer leur bilan carbone

Vers l’article de 24heures

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Un autre complément d’informations, en lien avec le climat et l’eau :

Présentation du Pr. Dr Pascal Boivin
Ingénieur agronome, pédologue
HESSO Genève et Lullier

6ème Colloque Sol-plante-climat-énergie-eau

HES – Bienne / 14 novembre 2013

“Humus – Biologie du sol – Cycle de l’Eau”

(Cliquez ci-dessous pour ouvrir le diaporama en PDF)

« La forêt française et ses sols pour limiter les gaz à effet de serre »

« La forêt française et ses sols pour limiter les gaz à effet de serre »

https://theconversation.com/la-foret-francaise-et-ses-sols-pour-limiter-les-gaz-a-effet-de-serre-96065

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Perspectives

Reboiser d’immenses territoires stérilisés, autour de la Méditerranée. Des millions d’hectares !

Prévention incendies de forêt : débroussaillement / compostage des matières végétales coupées, sources d’humus.

Une entreprise vécue

Débroussaillement en forêt, prévention des incendies. Film en français présentant ces perspectives fantastiques autour de la Méditerranée. Tourné en 1981 par ProvenceHumus SA, au Domaine des Romey à Sillans-la-Cascade, Var-France :