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Tag: fertilité

« PLAN CARBONE – GENEVE » . « Les terres agricoles peuvent faire mieux » !

« PLAN CARBONE – GENEVE » . « Les terres agricoles peuvent faire mieux » !

Agriculture, climat, carbone, eau, fertilité, non-labour, sur-mécanisation, sol, biodiversité … , taxes CO2 ou subventions  ?

Excellent article paru dans l’hebdomadaire de Suisse romande AGRI du vendredi 1er novembre 2019 : le professeur  des sciences du sol (à l’HEPIA, Genève) Pascal Boivin, et Nicolas Courtois, technicien spécialiste des couverts végétaux, ont présenté un bilan de l’Agriculture de conservation des sols après dix ans d’applications dans le canton de Genève. (Journaliste : Alain-Xavier WURST).

Quelques extraits de l’article :

  • « L’objectif fixé par le « plan climat cantonal » est de stocker chaque année 15’000 tonnes de CO2 supplémentaires. Des mesures financières pour les agriculteurs sont à l’étude. »
  • « L’initiative lancée par la COP21 en 2015 confirmée par le rapport du GIEC publié cet été sur la question, indique en effet que si l’on parvenait à augmenter de 0,4 % par an la quantité de carbone dans les sols à l’échelle planétaire, cela compenserait l’augmentation de CO2 rejetée dans l’atmosphère, qui est estimée à 8,9 milliards de tonnes par année. »
  • « 35 % des parcelles genevoises stockent une teneur de CO2 dans le sol supérieure aux 0,4 % requis. Mais il en reste encore beaucoup qui au contraire émettent du CO2, c’est-à-dire perdent de la matière organique. Cela concerne, d’une manière générale, les exploitations qui pratiquent un labour systématique, beaucoup d’opérations mécaniques, une rotation peu diversifiée, peu ou pas de couverts végétaux, l’exportation des pailles, etc. »
  • « Pour l’heure, la question des incitations financières, qu’elles viennent de Berne ou de l’Etat, n’est pas réglée. »
  • « Le plus sérieux serait que la taxe d’émission CO2 puisse fonctionner à l’envers, mais cela bloque pour le moment au niveau fédéral », regrette Pascal Boivin. »

 

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Informations complémentaires :

https://planethumus.com  et  https://agrihumus.com

Voir notre chaîne YouTube :
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Recherche suisse PNR68 :
http://www.pnr68.ch/fr/projets/synteses-thematiques/sol-et-environnement

Institut de recherche en agriculture biologique :
https://www.fibl.org/fr/page-accueil.html

 

Initiative internationale 4 pour 1000 carbone :
https://www.4p1000.org/fr

 

ASSOCIATION FRANÇAISE d’AGROFORESTERIE :
http://www.agroforesterie.fr/definition-agroforesterie.php

Article agroforesterie suisse dans magazine Agrihebdo
https://www.agrihebdo.ch/agroforesterie

Aînées pour la protection du climat :
https://ainees-climat.ch

Enjeux climat – eau – sols : les vers de terre aussi pour la fertilité, l’agriculture

Enjeux climat – eau – sols : les vers de terre aussi pour la fertilité, l’agriculture

Vers de terre : « animal » essentiel pour la biosphère et l’agriculture

Terres vivantes, eau et climat (cycle carbone), durabilité, sécurité alimentaire et forêts

Vers de terre : une des innombrables espèces vivant dans les sols forestiers, agricoles, prairies, savanes… Une catégorie de la vaste biodiversité au sein de la terre, sous nos pieds… Treize familles, plus de 6000 espèces de vers de terre, décrites ! Elles se partagent divers horizons, des premiers centimètres du sol et jusqu’à de respectables profondeurs.

Interdépendance des êtres peuplant le monde dynamique entretenant la terre fertile et durable : des enzymes aux bactéries, des mycorhizes (champignons microscopiques) aux fourmis, collemboles, cloportes, etc., l’immense et nombreuse biodiversité du sol compte — presque au centre du « système sol vivant » , tel l’abeille si importante parmi les insectes pollinisateurs — le ver de terre.

Ce lombric, en interaction avec la faune et la flore du sol, se situe au coeur des grands échanges biochimiques.

Consommation — digestion de végétaux, micro-organismes, invertébrés, terre –, mélanges avec le sol qu’il creuse, il amorce la formation des humus en y associant les argiles. Un acteur important de la porosité du sol : par la création d’innombrables tunnels, il favorise la circulation de l’air et de l’eau sous terre. Ainsi, son activité contribue largement à la fertilité (complexe argile-humus, pénétration de l’azote atmosphérique, etc.), à la fixation de carbone provenant de l’atmosphère (via photosynthèse végétale).

Hélas depuis plusieurs décennies, le ver de terre et l’ensemble des organismes du sol subissent des atteintes graves par des pesticides de synthèse, des engrais solubles – dits chimiques -, des travaux du sol et labours excessifs (mécanisation outrancière) ; et des carences en retours de matières organiques (exemples : bons fumiers aérobies, composts aérobies, BRF – Bois Raméaux Fragmentés, résidus de cultures — dont pailles…). Ainsi, de l’ordre de la moitié des humus et des organismes des sols agricoles ont disparu.

REPONSES INCONTOURNABLES : agriculture biologique, agro-foresterie, permaculture, biodynamie, compostage, prairies permanentes, cultures associées dont légumineuses, BRF – Bois Raméaux Fragmentés et rotations de 6 à 10 cultures différentes.
Constituent des solutions de base.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour ouvrir l’article au format PDF, présentant le remarquable ouvrage de l’agronome Christophe Gatineau :

Dans cette approche du ver de terre, pilier du sol vivant et de la biosphère, l’article du Matin Dimanche présente l’excellent livre de Christophe Gatineau :

POUR COMMANDER CE LIVRE, CLIQUEZ SUR L’UN DES DEUX SITES :

Flammarion | Payot

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BIOPHYT – Institut de recherches, agronomie – écologie appliquées :
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Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (Lydia et Claude Bourguignon) :
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Sol vivant, fertilité, paysages, biodiversité, climat : du nouveau !

Sol vivant, fertilité, paysages, biodiversité, climat : du nouveau !

Base des couverts végétaux, des forêts, des régulations climatiques, de la biodiversité et de l’agriculture : le sol vivant est particulièrement déterminé par les organismes qui s’y développent, par ses humus et ses argiles. En interaction avec les plantes. Et par ses innombrables processus biochimiques. Les importants cycles planétaires dits « bio-géochimiques  » : carbone – azote – eau /H2O …) en constituent des fondements majeurs. 

Un ouvrage académique majeur approfondit cette complexité :

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Admirer, observer des paysages : un immense bonheur. Ils résultent en particulier de leurs sols, humus, organismes sur/sous terre, développement des flores et faunes…, de la nature, des types de territoires, de leurs roches mères.

Les paysages ont une histoire, déterminée en grande partie par les activités humaines : agricoles, forestières, urbaines, industrielles. La biosphère, avec ou sans Homo Sapiens, s’exprime par les paysages. Et via le climat, en interactions.

Les paysages résultent aussi des oeuvres créatrices ou des destructions par les civilisations successives depuis des millénaires. Ces observations suggèrent des mesures à décider pour le futur, dans la perspective de rétablir des équilibres écologiques. En pensant à l’avenir de nos enfants et petits-enfants.

 Ce livre bien documenté scientifiquement permet de comprendre l’évolution des paysages, des sols et de leurs usages : 

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Le Matin Dimanche du 2 juin 2019 présente brillamment, en partie, les thèmes de ces ouvrages :

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Informations TRANSITION AGRO-ENERGETIQUE :

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Initiative internationale 4 pour 1000 carbone : https://www.4p1000.org/fr

Depuis des millénaires, l’Homme désertifie les sols, modifiant le climat

Depuis des millénaires, l’Homme désertifie les sols, modifiant le climat

La moitié des terres fertiles du globe  transformées en désert par l’Homme (sources ONU, PNUE, FAO)

10000 ans de destruction des couverts végétaux (dont forêts), de la biodiversité, de sols fertiles

INTRODUCTION : RESUME DES FONDEMENTS DE LA BIOSPHERE

Sur nos continents, la photosynthèse (couverts végétaux, surtout arbres) transforme du carbone atmosphérique en matières organiques – herbes, buissons, feuilles, branches, troncs, racines… – lesquelles sont consommées par la faune qui restitue des matières à la terre, après digestion.

Ces retours organiques au sol sont sources de l’élaboration des humus, grâce aux organismes (vers de terre, fourmis, collemboles, micro-organismes, algues, enzymes, etc.). Ces faune et flore vivant sous nos pieds participent à l’alliance des argiles avec les humus : le « complexe argilo-humique », fondement de la fertilité, base de l’existence de la biosphère, de nos ressources alimentaires et des « cycles planétaires carbone – eau (H2O) – azote ».

Conférence (diaporama) du Professeur
Jean-Michel Gobat (Université de Neuchâtel)
« Le fonctionnement du sol vivant, fertile, durable, multifonctionnel » (cliquez ci-dessous)

Pour télécharger ce diaporama en PDF, cliquez sur la photo ci-dessous :

Ces lois élémentaires de la Nature sont maintenant connues. Elles ne l’étaient pas il y a des millénaires.

LA PLUPART DES DESERTS ONT ETE PROGRESSIVEMENT CREES PAR L’HOMME, MODIFIANT LE CLIMAT

Il y a environ 10 à 12000 ans, nos lointains ancêtres commencèrent à cultiver la terre, à élever les premiers animaux domestiques. Ils inventèrent la charrue, la corde, les clôtures. De nomades, ils se fixèrent, créant des villages et des villes. Bien auparavant ils utilisaient déjà le feu et les objets tranchants. Au fil du temp, ces nouveaux outils, « techniques », modes de vie et  comportements modifièrent leur environnement.

De plus, hélas, ils ne connaissaient pas l’importance des retours organiques pour nourrir le sol, ni la nécessité de couvrir le sol labouré avec des litières pour le protéger des éléments : soleil, vents, pluies.

Une vaste et lente destruction de la biosphère, sur les territoires où vivait l’Homme, surtout depuis 5 à 6000 ans, s’étendit car de grandes civilisations se succédèrent.

Les populations devenaient de plus en plus nombreuses. Ainsi de la Chine au Maghreb, passant par l’Inde, la Mésopotamie, l’Arabie, le Sahara, le pourtour méditerranéen, le recul des forêts, des humus, de la biodiversité transforma progressivement des territoires jadis verdoyants en sols arides et désertiques.

Non pas une fatalité, mais bien suite aux comportements humains inadaptés à l’entretien de leur environnement nourricier.

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CONCLUSION, TRANSITION AGRO-ENERGETIQUE

A l’heure actuelle, le réchauffement climatique, la nécessité d’une sécurité alimentaire et en eau, la protection des espèces, la prévention des exodes et migrations,  demandent une urgence ! Entre autres mesures :

UN PLAN MARSHALL !

Développer dans les priorités :

« PHOTOSYNTHESE VEGETALE – HUMIFICATION (FORMATION D’HUMUS) »

ETAT DE VAUD : ASSISES « CLIMAT », 12.11.2018 – EPFL

ETAT DE VAUD : ASSISES « CLIMAT », 12.11.2018 – EPFL

(Voir notre Newsletter du 7.11.18 sur ce thème)

Ridicule la 1ère des « Assises vaudoises CLIMAT » ?

Commentaire de Bernard K. Martin

Pourtant Ô combien remarquable cette réalisation, novatrice, qui voit le jour dans le Canton de Vaud !

Bravo à Mme la Conseillère d’Etat, Madame Jacqueline de Quattro ! Et à son Département du Territoire et de l’Environnement (DTE) ! Des créateurs osent initier des progrès, souvent isolés pourtant essentiels localement pour devenir universels au plan mondial car incontournables.

Ce type d’alerte « CLIMAT » commença à naître depuis quelques décennies déjà. Et récemment par exemple dès le Traité de Paris 2015 et COP21, l’Initiative mondiale « 4 pour 1000 » comporte des documents et dispositions s’inscrivant dans la Transition agro-énergétique internationale.

Suite à cette 1ère « Assises vaudoises CLIMAT » à l’EPFL, 24 heures dans son article du 13.11.2018 semble oublier de relater les aspects fondamentaux liés aux « RESSOURCES NATURELLES » abordés par le Professeur Pascal BOIVIN, agronome et pédologue à la HEPIA (Genève). Voici donc un complément d’information au sujet du Pr. Pascal Boivin paru dans Le Matin Dimanche du 7 octobre 2018 (cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir l’article complet) :

Il faut bien constater que beaucoup d’institutions agricoles (vaudoises notamment) expriment un silence assourdissant sur les thèmes « Interactions Sol vivant – agriculture – humus – carbone – azote – fertilité – eau – climat -énergie » ! Douloureux, difficile pour beaucoup de milieux agricoles (officiels et industries agro-chimiques surtout) de reconnaître les déséquilibres majeurs engendrés par les sols agricoles depuis les années 1970 : gigantesques émissions de CO2, oxydes d’azote, méthane par exemple.

Les principaux cycles biogéochimiques élémentaires sur notre Planète (carbone, azote, H2O dont eau et oxygène) : « inconnus » de beaucoup d’institutions agricoles ?

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Article 24heures du 12.11.2018 par Sylvain Muller :

Pourquoi les Assises vaudoises du climat n’étaient pas ridicules

Environnement Face aux lenteurs des accords internationaux, l’échelon local est désormais privilégié pour lutter contre le réchauffement climatique.

22.10.2018 Lac de Bret suite au manque d’eau depuis des mois la sécheresse a fait baisser le niveau du lac de Bret de plusieurs mètres. Photo: Patrick Martin / 24 Heures

Après un été particulièrement sec, les berges du lac de Bret présentent cet automne un visage inhabituel, probablement annonciateur des effets réguliers du réchauffement climatique Image: PATRICK MARTIN

Les images des torrents d’eau dévalant les rues lausannoises en juin dernier et celles du lac de Bret à sec trois mois plus tard ne pouvaient mieux illustrer l’urgence d’agir en matière de réchauffement climatique. Mais malgré ce contexte d’événements à la fois spectaculaires et locaux, le projet de Jacqueline de Quattro d’organiser les 1res Assises vaudoises du climat a été fraîchement accueilli par certaines personnes de son entourage. «Tu vas te ridiculiser. C’est un problème mondial», a entendu la conseillère d’État en charge de l’environnement.

Quelques-uns des orateurs présents lundi au SwissTech Convention Center à Écublens ont confirmé l’échelle planétaire du phénomène. «L’essentiel du problème est lié à deux facteurs: l’accroissement de la population mondiale et l’évolution vers un régime alimentaire plus carné», a par exemple rappelé Jean-Marc Jancovici, ingénieur et vulgarisateur français ayant notamment publié «Le réchauffement climatique expliqué à ma fille» (Le Seuil 2016).

Malheureusement, les décisions et engagements à l’échelle mondiale peinent à aboutir. Selon une récente étude citée par une oratrice, sur les 197 pays signataires des Accords de Paris, seuls 16 se sont dotés d’instruments pour atteindre les objectifs fixés.

Actions au niveau local

«C’est pour cela que nous privilégions désormais une nouvelle approche», a expliqué Géraldine Pflieger, directrice de l’Institut des Sciences de l’Environnement à l’Université de Genève. «Plutôt que d’attendre les résultats d’hypothétiques actions internationales, nous additionnons les initiatives locales. Car c’est finalement à ce niveau que se trouvent les compétences pour agir concrètement.»

Or, en matière de réalisations concrètes, beaucoup de commandes sont entre les mains des Cantons. «Ils sont notamment les principaux acteurs dans les secteurs de la mobilité et des bâtiments, a rappelé Océane Dayer, fondatrice de l’association Swiss Youth for Climate. À ce titre, ils peuvent mettre en place le cadre institutionnel favorisant l’action des citoyens.» Et de citer la loi sur l’énergie de Bâle-Ville qui favorise fortement l’installation de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables ou les différents encouragements à la mobilité électrique.

Professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne, Christian Arnsperger a poussé le bouchon plus loin: «Le Canton doit faciliter la construction d’installations de production d’énergie citoyennes (ndlr: par des Communes ou des collectifs de citoyens). Il doit aussi faciliter la création de groupements citoyens expérimentant des modes de vies alternatifs.»

Plan climat à établir

Toutes ses propositions ont ravi l’initiatrice de ces premières assises, Jacqueline de Quattro, qui ne s’est donc pas ridiculisée. «J’ai senti dans la salle une envie, une volonté de joindre tous les efforts pour aller de l’avant. Face à l’ampleur du défi, il ne s’agit pas de tout arrêter, mais de gérer l’urgence. Désormais, nous devrons avoir à l’esprit dans tous les projets leurs effets sur la gestion des ressources, leur bilan carbone ou leur impact environnemental.»

Les propositions de mesures formulées durant ces premières Assises vaudoises de l’environnement (lire en encadré) vont maintenant être intégrées au Plan climat vaudois que le Conseil d’État prévoit de présenter dans une année. (24 heures)

Pistes de réflexion (encadré)

Quelques-unes de propositions formulées lundi à Écublens par les orateurs et participants des premières Assises vaudoises du climat:

Créer : un pôle interdisciplinaire vaudois de recherches sur le climat

Organiser : des Conversations carbone, ces ateliers d’échange entre citoyens imaginés en Grande-Bretagne

Interdire : les chauffages à énergie fossile dans les nouveaux bâtiments ou les projets de rénovations

Mettre : en place sur tous les biens de consommation des étiquettes carbone inspirée des étiquettes énergétiques

Réfléchir : au bilan carbone de ses propres activités et adapter son comportement en conséquence

Inventer : un système monétaire qui n’est pas basé sur la croissance, comme avait commencé à l’imaginer l’économiste Richard Douthwaite (1942-2011)

Installer : des systèmes d’épargne citoyennes pour financer les projets favorables à l’environnement

Questionner : les candidats lors d’élections sur leurs engagements en faveur du climat et élire en conséquence

Soutenir : financièrement les programmes de gestion de la natalité dans les pays en voie de développement

Exempter : temporairement d’impôts les entreprises prenant des mesures pour diminuer leur bilan carbone

Vers l’article de 24heures

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Un autre complément d’informations, en lien avec le climat et l’eau :

Présentation du Pr. Dr Pascal Boivin
Ingénieur agronome, pédologue
HESSO Genève et Lullier

6ème Colloque Sol-plante-climat-énergie-eau

HES – Bienne / 14 novembre 2013

“Humus – Biologie du sol – Cycle de l’Eau”

(Cliquez ci-dessous pour ouvrir le diaporama en PDF)

SOL VIVANT-AGRICULTURE-VEGETAL-CLIMAT : scientifiques PNR68 convergent !

SOL VIVANT-AGRICULTURE-VEGETAL-CLIMAT : scientifiques PNR68 convergent !

Extrême importance « Agro-écologie / Forêts / Couverts végétaux / Biodiversité »

Interactions « Sol vivant – humus – carbone – argiles – eau -azote – fertilité – végétaux (photosynthèse) – climat »

En d’autres termes, les cycles bio-géochimiques planétaires, reconnus, sont à respecter (sans les perturber) grâce aux approches écologiques agricoles, forestières, industrielles, aménagements des territoires ; à mettre en pratique sur le terrain. Il s’agit des principaux cycles fondamentaux des éléments circulant dans et autour de notre Planète Terre :

carbone, azote, eau /H2O dont hydrogène et oxygène.

Photosynthèse végétale (formation de matières organiques) et humification (formation des humus du sol) constituent des processus parmi les plus essentiels sur les continents, grâce au soleil. De puissants processus naturels en termes de climat, ressources énergétiques et de sécurité alimentaire – si on les respecte.

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Le Programme national suisse de recherche PNR 68, suite à  la collaboration des nombreux scientifiques pluridisciplinaires, a communiqué les cinq synthèses thématiques concernant cette vaste approche globale. Ces synthèses sont disponibles en cliquant ici

Quelques extraits :

« Les cinq synthèses thématiques (ST) du PNR 68 résultent d’un dialogue intense entre les chercheurs et les représentants de la pratique. Elles s’adressent à un public spécialisé et fournissent des réponses aux problématiques actuelles sur la manière de traiter le sol dans différents domaines politiques. »

« Enfin, la ST5 Plateforme d’informations des sols Suisse (PIS-CH) identifie les champs d’action dans les nombreux domaines politiques qui peuvent mener à traiter le sol en tant que ressource de façon durable. »

Les cinq synthèses thématiques, accessibles chacune indépendamment en cliquant ci-dessous  :

L’ensemble des synthèses thématiques PNR 68 sont disponibles en cliquant ici

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Une remarquable approche globale (systémique) écologique qui va transformer la Suisse et le monde, dans le droit-fil du Traité de Paris, de COP21 (2015) et des COP suivantes. Dès 2015 il en a résulté l’Initiative internationale 4 pour 1000 de carbone (sols, arbres et végétaux) disponible en cliquant ici

Voir les informations complémentaires sur planethumus.com

 

Par ailleurs, déjà en 2008,  la remarquable présentation ci-dessous (diaporama accompagnant l’exposé de Gerhard Hasinger, Ingénieur agronome, pionnier et spécialiste en BIO), appuie les approches agricoles écologiques en lien avec l’agriculture, la Biosphère, le carbone et le climat. Ce fut à Sainte-Croix (Suisse) l’un de nos 7 colloques pluridisciplinaires annuels sur le large thème « INTERACTIONS Sol-humus-fertilité-plante-agriculture-climat » :


Les autres colloques pluridisciplinaires annuels relatifs à ce vaste thème sont visibles et téléchargeables en cliquant ici (conférences 2008 à 2012 / conférence 2013 : 1) conférence Prof. Ernest Zürcher  2) conférence Prof. Pascal Boivin)

Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

FONDS NATIONAL SUISSE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Programme national de recherche PNR 68 (Suisse)

« Utilisation durable de la ressource sol »

 

INTRODUCTION, note de Bernard K. Martin :

Depuis quelques décennies les sols agricoles suisses (et dans bien d’autres pays) ont perdu une grande partie de leurs humus et organismes vivant sous nos pieds : fondements de la fertilité, capacité à retenir l’eau, facteurs de structure de la terre, protection contre l’érosion et le compactage du sol. Dans de très nombreux cas, le taux d’humus se situe au-dessous 2 %, seuil d’alarme reconnu universellement dans le monde scientifique. Situation gravissime !

En cause : excès de labours, d’engrais chimiques solubles et pesticides de synthèse, monoculture, absence ou carences de retours de matières organiques (fumiers, compost, déchets de culture, engrais verts, couverture des sols, BRF – Bois Raméaux Fragmentés), absence – rareté de rotations de cultures variées, de prairies,  d’agroforesterie, etc…..

Cette situation agricole critique demande l’application de techniques écologiques d’urgence (agriculture biologique, agro-écologie) afin de protéger, régénérer les sols, assurer la protection des eaux (rivières, lacs et nappes phréatiques et mettre la biodiversité hors de danger. Dans cette perspective, le PNR 68 communique un point de situation et des recommandations de la plus grand importance. Voir ci-dessous.

Bernard K. Martin

Communication PNR 68, du 24.04.2018 :

« Préserver la santé du sol »

Extraits 1,2. La communication complète est disponible en cliquant ici

Photographie PNR68

Extrait 1  : « (…) La diminution de l’humus dans les sols cultivés tient entre autre au fait que la culture des champs et l’élevage sont, de plus en plus, séparés spatialement. Conséquence : les champs ne reçoivent pas assez d’engrais de type fumier, qui compenseraient les pertes. L’évacuation des résidus de récoltes et l’absence de prairies dans la rotation des cultures contribuent aussi à faire diminuer l’humus dans les sols. « Il est donc essentiel de favoriser les pratiques culturales comme l’inclusion d’engrais verts et de prairies dans la rotation des cultures, qui permettent de conserver la teneur en humus, et de diminuer celles qui accélèrent les pertes – évacuation des résidus de récoltes par exemple », souligne Raphaël Charles, directeur de l’Antenne romande de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL).(…)  »

Extrait 2 : « (…) La spécialisation des exploitations, leur tendance à devenir plus grandes, mais également les exigences du marché, ont toutefois à nouveau aggravé les contraintes qui pèsent sur les sols. Par conséquent, la voie à tracer pour l’avenir doit être celle d’une agriculture adaptée à chaque région et chaque station ; elle doit viser la qualité du sol et doit pouvoir exister avec le moins d’agents auxiliaires possibles et un emploi limité des machines. On peut citer comme exemples de ce type d’agriculture les techniques sans labour, la couverture permanente du sol et l’introduction de cultures dérobées multifonctionnelles dans la rotation des cultures. « Mesurer régulièrement la teneur en humus serait une manière de vérifier la durabilité de l’agriculture », affirme Frank Hagedorn de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL. (…) »

Pour la communication complète, cliquez ici

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Une source remarquable de documentation sur ce thème :

Un auteur, Matthieu Calame, ingénieur agronome, nous offre une remarquable présentation de l’AGRO-ECOLOGIE dans son livre paru aux Editions Charles Léopold Mayer, un ouvrage richement documenté au plan scientifique tout étant à la portée du grand public :

Pour consulter la table des matières

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De nombreuses expériences agricoles montrent la grande valeur de ces concepts

Par ailleurs des essais comparatifs « COMPOST » officiels mandatés par l’Etat de Vaud, réalisés par le Laboratoire SOL CONSEILS CHANGINS et COMPOSTDIFFUSION SNC LAUSANNE, ont publié des résultats remarquables, voire extraordinaires !

Cliquez sur l’image ci-dessous pour en savoir plus :

Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes

Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes

« Le Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes est une association fondée en septembre 2013 dans le but de développer le compostage de proximité : compostage/paillage, compostage partagé (en pied d’immeuble, de quartier, bourg,…), compostage autonome en établissements (cantines scolaires, maisons de retraite, camping, entreprises), lombricompostage individuel et collectif,… à l’échelle de la région Rhône-Alpes. »

« L’association est membre du Réseau national Compostage Citoyen et elle est soutenue financièrement par l’ADEME Rhône-Alpes et la Région Auvergne-Rhône-Alpes. »

Cliquez ci-dessous pour joindre le site du Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes

https://compostcitoyen-auvergne-rhonealpes.org

Bravo ! Formidable réseau « compostage » développant le recyclage des matières organiques : conférences, cours, créations de sites de compostage de proximité.

Autres infos : https://planethumus.com


Dans le droit fil des transitions énergétique et agricole : dès 2015 (COP21), voir Ministère agricole (France) :

« Initiative 4 pour 1000 »

COP23 – ENERGIES, INTERACTIONS SOL-HUMUS-VEGETAUX-CLIMAT

COP23 – ENERGIES, INTERACTIONS SOL-HUMUS-VEGETAUX-CLIMAT

COP23 dont « Initiative 4 pour 1000 » :

4 pour 1000 de carbone : végétaux – sol – humus = sécurité alimentaire, lutte contre le réchauffement climatique 

Résumé :   Grâce au soleil – la plus puissante source d’énergie – la photosynthèse végétale permet la formation des plantes / abondantes en carbone. Ces ressources entretiennent microorganismes et faune. Résultat : biosphère sur la Planète Terre : les matières organiques /riches en carbone. Puis leurs consommation – digestion – décomposition (humification = formation d’humus riches en carbone et en éléments nutritifs) participent principalement, avec les argiles, à la fertilité des sols. L’ ensemble se fonde sur les « cycles bio-géochimiques » : principalement carbone, azote, eau (hydrogène et oxygène).

Multiples objectifs de l’ « Initiative 4 pour 1000″ :  Reconstituer couverts végétaux et forêts, sols riches en humus, carbone et argiles, gigantesques réceptacles de carbone initialement de provenance atmosphérique. Contribution contre le réchauffement du climat. Prévention érosion, désertification, rétablir la fertilité des sols agricoles et forestiers. Assurer la sécurité alimentaire et le cycle de l’eau, freiner les migrations, sortir progressivement des énergies fossiles. Le cycle du carbone planétaire s’avère globalement vital, le carbone se transformant en matières organiques grâce aux processus du VIVANT.

Conclusion : accroître le passage du carbone atmosphérique vers sols et végétaux

Cliquez sur les sites officiels ci-dessous afin d’obtenir plus de renseignements :


« One Planet Summit : les engagements financiers font prendre de l’ampleur à l’Accord de Paris sur le changement climatique »

« L’initiative internationale « 4 pour 1000 », lancée par la France le 1er décembre 2015 lors de la COP 21, consiste à fédérer tous les acteurs volontaires du public et du privé (États, collectivités, entreprises, organisations professionnelles, ONG, établissements de la recherche,…) dans le cadre du Plan d’action Lima-Paris. »

Utilisation de compost à Madagascar récolte maïs multipliée par 5

Utilisation de compost à Madagascar récolte maïs multipliée par 5

Les effets positifs du compost se confirment aussi à Madagascar

Remarquable réussite d’une technique alliant compost et cendres, tout en limitant la déforestation

Justine Gay-des-Combes, doctorante au Laboratoire des systèmes écologiques ECOS, à l’EPFL – Ecole Polytechnique Fédérale Lausanne (Suisse), a mis au point une technique s’intégrant plus facilement au sein des populations agricoles dont les traditions malgaches, depuis des siècles, conduisent à brûler des forêts. Buts ancestraux : étendre des surfaces agricoles tout en laissant des cendres de bois, nutritives utiles aux sols et aux futures cultures. Inconvénients : le feu détruit les végétaux, dégrade une partie des sols, accroît l’érosion et la raréfaction de la biodiversité, augmente les émissions de CO2 et donc le réchauffement du climat.

La culture du maïs remonte aux années 1930 à Madagascar. © Justine Gay-des-Combes

Certes une partie des zones forestières est encore incinérée, mais cette nouvelle technique permet d’en préserver d’autres, d’augmenter la production agricole, d’intégrer progressivement la diminution des « brûlis » traditionnels et l’acceptation d’une évolution des pratiques environnementales. Une démarche socio-agricole riche aussi de psychologie, grâce à des pratiques écologiques en douceur et par étapes. Il sera cependant intéressant de savoir s’il y a utilisation d’OGM, de pesticides, et d’engrais « chimiques » (solubles)…

Thèse en 180 secondes, finale suisse 2016 – 05 Justine Gay-des-Combes :

Plus d’infos : site de l’EPFL