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“La Suisse et sa place financière sont hors la loi”

“La Suisse et sa place financière sont hors la loi”

Déclaration de Raphaël Mahaim, avocat, député Vert au Grand Conseil vaudois :

“Elles ne respectent pas le cadre contraignant des Accords de Paris, dont les règles ont la même valeur que les lois nationales. Ce constat n’est pas militant, il est juridique.”

Extraits de l’article du quotidien 24 heures (Lausanne, Suisse) du jeudi 9 janvier 2020. Lire l’article

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Remarques de Bernard K. Martin


De plus le gouvernement Suisse n’adhère pas encore à l’organisation internationale “4 pour 1000” carbone qui découle du Traité de Paris (2015), alors que de nombreux pays, membres et ONG s’y sont officiellement engagés.

Etonnant !
(cliquez sur la carte ci-dessous)

Initiative internationale 4 pour 1000 carbone :

https://www.4p1000.org/fr


Autre constat : souvent en Suisse la Constitution n’est pas respectée. Elle prévoit la protection de l’environnement et des ressources naturelles : sols agricoles riches en humus et en organismes vivants, air, eaux, forêts,  biodiversité, etc.

Quelques extraits spécifiques de la Constitution

Document de la Constitution suisse

Les volontés démocratiques trahies dans ces domaines, grâce à  de subtiles dérogations, modifications via gouvernement et Administrations ?

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Informations complémentaires :

Alliance Climatique suisse :
http://www.alliance-climatique.ch/bns

Grands-parents pour le climat :
https://www.gpclimat.ch/qui-sommes-nous/

Initiative pour les glaciers :
https://www.protection-climat.ch/fr

Aînées pour la protection du climat :
https://ainees-climat.ch

 

Documentations transition agro-énergétique et climat :

https://planethumus.com  et  https://agrihumus.com

Voir notre chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/user/PlanetHumus

Recherche suisse PNR68 :
http://www.pnr68.ch/fr/projets/synteses-thematiques/sol-et-environnement

Institut de recherche en agriculture biologique :
https://www.fibl.org/fr/page-accueil.html

ASSOCIATION FRANÇAISE d’AGROFORESTERIE :
http://www.agroforesterie.fr/definition-agroforesterie.php

CLIMAT – SOLS – MORTALITE DES ARBRES

CLIMAT – SOLS – MORTALITE DES ARBRES

Dépérissement des arbres

Exemple : les SEQUOIAS

 

Faute au climat ? Peut-être… Chercher un remède (toujours tuer un « pathogène » avec des pesticides) ?

En tous cas, bravo à M. Pierre-Yves Bovigny de la HEPIA – Genève !

Il met le doigt sur l’IMMUNOLOGIE, donnée fondamentale, tant pour les végétaux, les animaux et l’être humain.

En épandant un mélange de broyat de branches sous les séquoias, participant à la REGENERATION du sol, à la formation de l’humus : il redonne une vitalité à la terre, à ses organismes vivants (vers de terre, fourmis, collemboles, microorganismes, enzymes, etc.). Donc des possibilités pour l’arbre de retrouver de bonnes conditions nutritives et de santé. De nombreuses expériences scientifiques ont démontré l’efficacité de cette technique simple.

ET BRAVO AUSSI AU CRI D’ALARME LANCE PAR 24HEURES CI-DESSOUS :

Et pensons à d’autres espèces végétales « victimes » d’agents pathogènes, dont la cause est souvent due à l’appauvrissement, l’empoisonnement des sols qui souffrent de carences ou de polluants d’origine humaine. Exemples de polluants : entre autres les oxydes d’azote provenant des émissions de l’agriculture et de la circulation automobile, partant dans l’atmosphère.

Par ailleurs ces oxydes d’azote (parmi de nombreux autres polluants) nuisent à beaucoup de forêts dont terre et biodiversité subissent des dommages graves. La lente diminution des humus constatée dans certaines forêts est plus que frappante : il s’agit d’une scandaleuse destruction de la biosphère ! De surcroît ces humus forestiers minéralisés par l’excès d’azote migrent sous forme gazeuse (CO2) dans l’atmosphère…


INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

– Concernant des techniques simples face aux maladies ou affaiblissement des arbres, outre le « broyat » de branches (BRF – Bois Raméaux Fragmentés) appliqué en surface du sol sous l’arbre, des composts et fumiers pailleux s’avèrent aussi utiles voire salutaires.

– Deux ouvrages essentiels abordent la remarquable efficacité des BRF – Bois Raméaux Fragmentés, ainsi que d’autres moyens d’action pour régénérer la terre. Cliquez ci-dessous pour en agrandir la lisibilité :

 

Informations :
https://planethumus.com  et  https://agrihumus.com

Voir notre chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/user/PlanetHumus

Recherche suisse PNR68 :
http://www.pnr68.ch/fr/projets/synteses-thematiques/sol-et-environnement

Institut de recherche en agriculture biologique :
https://www.fibl.org/fr/page-accueil.html

BIOPHYT – Institut de recherches, agronomie – écologie appliquées :
http://www.biophyt.ch/f_index.html

Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (Lydia et Claude Bourguignon) :
https://lams-21.com

Aînées pour la protection du climat :
https://ainees-climat.ch

ETAT DE VAUD : ASSISES “CLIMAT”, 12.11.2018 – EPFL

ETAT DE VAUD : ASSISES “CLIMAT”, 12.11.2018 – EPFL

(Voir notre Newsletter du 7.11.18 sur ce thème)

Ridicule la 1ère des “Assises vaudoises CLIMAT” ?

Commentaire de Bernard K. Martin

Pourtant Ô combien remarquable cette réalisation, novatrice, qui voit le jour dans le Canton de Vaud !

Bravo à Mme la Conseillère d’Etat, Madame Jacqueline de Quattro ! Et à son Département du Territoire et de l’Environnement (DTE) ! Des créateurs osent initier des progrès, souvent isolés pourtant essentiels localement pour devenir universels au plan mondial car incontournables.

Ce type d’alerte “CLIMAT” commença à naître depuis quelques décennies déjà. Et récemment par exemple dès le Traité de Paris 2015 et COP21, l’Initiative mondiale “4 pour 1000” comporte des documents et dispositions s’inscrivant dans la Transition agro-énergétique internationale.

Suite à cette 1ère “Assises vaudoises CLIMAT” à l’EPFL, 24 heures dans son article du 13.11.2018 semble oublier de relater les aspects fondamentaux liés aux “RESSOURCES NATURELLES” abordés par le Professeur Pascal BOIVIN, agronome et pédologue à la HEPIA (Genève). Voici donc un complément d’information au sujet du Pr. Pascal Boivin paru dans Le Matin Dimanche du 7 octobre 2018 (cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir l’article complet) :

Il faut bien constater que beaucoup d’institutions agricoles (vaudoises notamment) expriment un silence assourdissant sur les thèmes Interactions Sol vivant – agriculture – humus – carbone – azote – fertilité – eau – climat -énergie” ! Douloureux, difficile pour beaucoup de milieux agricoles (officiels et industries agro-chimiques surtout) de reconnaître les déséquilibres majeurs engendrés par les sols agricoles depuis les années 1970 : gigantesques émissions de CO2, oxydes d’azote, méthane par exemple.

Les principaux cycles biogéochimiques élémentaires sur notre Planète (carbone, azote, H2O dont eau et oxygène) : “inconnus” de beaucoup d’institutions agricoles ?

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Article 24heures du 12.11.2018 par Sylvain Muller :

Pourquoi les Assises vaudoises du climat n’étaient pas ridicules

Environnement Face aux lenteurs des accords internationaux, l’échelon local est désormais privilégié pour lutter contre le réchauffement climatique.

22.10.2018 Lac de Bret suite au manque d’eau depuis des mois la sécheresse a fait baisser le niveau du lac de Bret de plusieurs mètres. Photo: Patrick Martin / 24 Heures

Après un été particulièrement sec, les berges du lac de Bret présentent cet automne un visage inhabituel, probablement annonciateur des effets réguliers du réchauffement climatique Image: PATRICK MARTIN

Les images des torrents d’eau dévalant les rues lausannoises en juin dernier et celles du lac de Bret à sec trois mois plus tard ne pouvaient mieux illustrer l’urgence d’agir en matière de réchauffement climatique. Mais malgré ce contexte d’événements à la fois spectaculaires et locaux, le projet de Jacqueline de Quattro d’organiser les 1res Assises vaudoises du climat a été fraîchement accueilli par certaines personnes de son entourage. «Tu vas te ridiculiser. C’est un problème mondial», a entendu la conseillère d’État en charge de l’environnement.

Quelques-uns des orateurs présents lundi au SwissTech Convention Center à Écublens ont confirmé l’échelle planétaire du phénomène. «L’essentiel du problème est lié à deux facteurs: l’accroissement de la population mondiale et l’évolution vers un régime alimentaire plus carné», a par exemple rappelé Jean-Marc Jancovici, ingénieur et vulgarisateur français ayant notamment publié «Le réchauffement climatique expliqué à ma fille» (Le Seuil 2016).

Malheureusement, les décisions et engagements à l’échelle mondiale peinent à aboutir. Selon une récente étude citée par une oratrice, sur les 197 pays signataires des Accords de Paris, seuls 16 se sont dotés d’instruments pour atteindre les objectifs fixés.

Actions au niveau local

«C’est pour cela que nous privilégions désormais une nouvelle approche», a expliqué Géraldine Pflieger, directrice de l’Institut des Sciences de l’Environnement à l’Université de Genève. «Plutôt que d’attendre les résultats d’hypothétiques actions internationales, nous additionnons les initiatives locales. Car c’est finalement à ce niveau que se trouvent les compétences pour agir concrètement.»

Or, en matière de réalisations concrètes, beaucoup de commandes sont entre les mains des Cantons. «Ils sont notamment les principaux acteurs dans les secteurs de la mobilité et des bâtiments, a rappelé Océane Dayer, fondatrice de l’association Swiss Youth for Climate. À ce titre, ils peuvent mettre en place le cadre institutionnel favorisant l’action des citoyens.» Et de citer la loi sur l’énergie de Bâle-Ville qui favorise fortement l’installation de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables ou les différents encouragements à la mobilité électrique.

Professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne, Christian Arnsperger a poussé le bouchon plus loin: «Le Canton doit faciliter la construction d’installations de production d’énergie citoyennes (ndlr: par des Communes ou des collectifs de citoyens). Il doit aussi faciliter la création de groupements citoyens expérimentant des modes de vies alternatifs.»

Plan climat à établir

Toutes ses propositions ont ravi l’initiatrice de ces premières assises, Jacqueline de Quattro, qui ne s’est donc pas ridiculisée. «J’ai senti dans la salle une envie, une volonté de joindre tous les efforts pour aller de l’avant. Face à l’ampleur du défi, il ne s’agit pas de tout arrêter, mais de gérer l’urgence. Désormais, nous devrons avoir à l’esprit dans tous les projets leurs effets sur la gestion des ressources, leur bilan carbone ou leur impact environnemental.»

Les propositions de mesures formulées durant ces premières Assises vaudoises de l’environnement (lire en encadré) vont maintenant être intégrées au Plan climat vaudois que le Conseil d’État prévoit de présenter dans une année. (24 heures)

Pistes de réflexion (encadré)

Quelques-unes de propositions formulées lundi à Écublens par les orateurs et participants des premières Assises vaudoises du climat:

Créer : un pôle interdisciplinaire vaudois de recherches sur le climat

Organiser : des Conversations carbone, ces ateliers d’échange entre citoyens imaginés en Grande-Bretagne

Interdire : les chauffages à énergie fossile dans les nouveaux bâtiments ou les projets de rénovations

Mettre : en place sur tous les biens de consommation des étiquettes carbone inspirée des étiquettes énergétiques

Réfléchir : au bilan carbone de ses propres activités et adapter son comportement en conséquence

Inventer : un système monétaire qui n’est pas basé sur la croissance, comme avait commencé à l’imaginer l’économiste Richard Douthwaite (1942-2011)

Installer : des systèmes d’épargne citoyennes pour financer les projets favorables à l’environnement

Questionner : les candidats lors d’élections sur leurs engagements en faveur du climat et élire en conséquence

Soutenir : financièrement les programmes de gestion de la natalité dans les pays en voie de développement

Exempter : temporairement d’impôts les entreprises prenant des mesures pour diminuer leur bilan carbone

Vers l’article de 24heures

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Un autre complément d’informations, en lien avec le climat et l’eau :

Présentation du Pr. Dr Pascal Boivin
Ingénieur agronome, pédologue
HESSO Genève et Lullier

6ème Colloque Sol-plante-climat-énergie-eau

HES – Bienne / 14 novembre 2013

“Humus – Biologie du sol – Cycle de l’Eau”

(Cliquez ci-dessous pour ouvrir le diaporama en PDF)

Agriculture “bio” : heureuse révolution

Agriculture “bio” : heureuse révolution

Bien sûr, la reconversion en mode “cultures biologiques” du domaine agricole de Cédric Chezeaux, à Juriens (Vaud, Suisse), ne constitue pas une première puisque des milliers d’agriculteurs ont fait le pas dans de nombreux pays du monde. Mais le portrait de Cédric Chezeaux dans le quotidien 24 Heures (Lausanne, Suisse), signé de Laureline Duvillard, et le film REVOLUTION SILENCIEUSEqui précéda cette rencontre avec la presse à ce sujet, révèlent toute l’ampleur et l’intensité des remises en question, tant individuelles, collectives, techniques, économiques et sociales.

Il est vraisemblable que la grande majorité des agriculteurs ayant opéré cette transition du “conventionnel” au “bio” a été préalablement confrontée à ces hésitations, doutes, dilemmes, questionnements. Notamment quant aux aspects psycho-sociologiques au sein d’un village, d’une communauté, des organisations et institutions dont le “candidat” fait partie ; peut-être surtout quant à des habitudes de travail ancrées depuis des décennies, voire des générations, à changer, à transformer.

Sans compter le risque financier. Il y a plus de vingt ou trente ans, nombre de “pionniers” ont connu des drames face au désintérêt des consommateurs, à l’indifférence des politiques, des administrations et des grands distributeurs, des responsables de la santé publique, de l’agriculture et de l’environnement.

N’hésitez pas à cliquer sur les liens suivants pour accéder à :