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Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

Agriculture, fertilité : protéger, régénérer la terre (PNR 68)

FONDS NATIONAL SUISSE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Programme national de recherche PNR 68 (Suisse)

« Utilisation durable de la ressource sol »

 

INTRODUCTION, note de Bernard K. Martin :

Depuis quelques décennies les sols agricoles suisses (et dans bien d’autres pays) ont perdu une grande partie de leurs humus et organismes vivant sous nos pieds : fondements de la fertilité, capacité à retenir l’eau, facteurs de structure de la terre, protection contre l’érosion et le compactage du sol. Dans de très nombreux cas, le taux d’humus se situe au-dessous 2 %, seuil d’alarme reconnu universellement dans le monde scientifique. Situation gravissime !

En cause : excès de labours, d’engrais chimiques solubles et pesticides de synthèse, monoculture, absence ou carences de retours de matières organiques (fumiers, compost, déchets de culture, engrais verts, couverture des sols, BRF – Bois Raméaux Fragmentés), absence – rareté de rotations de cultures variées, de prairies,  d’agroforesterie, etc…..

Cette situation agricole critique demande l’application de techniques écologiques d’urgence (agriculture biologique, agro-écologie) afin de protéger, régénérer les sols, assurer la protection des eaux (rivières, lacs et nappes phréatiques et mettre la biodiversité hors de danger. Dans cette perspective, le PNR 68 communique un point de situation et des recommandations de la plus grand importance. Voir ci-dessous.

Bernard K. Martin

Communication PNR 68, du 24.04.2018 :

« Préserver la santé du sol »

Extraits 1,2. La communication complète est disponible en cliquant ici

Photographie PNR68

Extrait 1  : « (…) La diminution de l’humus dans les sols cultivés tient entre autre au fait que la culture des champs et l’élevage sont, de plus en plus, séparés spatialement. Conséquence : les champs ne reçoivent pas assez d’engrais de type fumier, qui compenseraient les pertes. L’évacuation des résidus de récoltes et l’absence de prairies dans la rotation des cultures contribuent aussi à faire diminuer l’humus dans les sols. « Il est donc essentiel de favoriser les pratiques culturales comme l’inclusion d’engrais verts et de prairies dans la rotation des cultures, qui permettent de conserver la teneur en humus, et de diminuer celles qui accélèrent les pertes – évacuation des résidus de récoltes par exemple », souligne Raphaël Charles, directeur de l’Antenne romande de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL).(…)  »

Extrait 2 : « (…) La spécialisation des exploitations, leur tendance à devenir plus grandes, mais également les exigences du marché, ont toutefois à nouveau aggravé les contraintes qui pèsent sur les sols. Par conséquent, la voie à tracer pour l’avenir doit être celle d’une agriculture adaptée à chaque région et chaque station ; elle doit viser la qualité du sol et doit pouvoir exister avec le moins d’agents auxiliaires possibles et un emploi limité des machines. On peut citer comme exemples de ce type d’agriculture les techniques sans labour, la couverture permanente du sol et l’introduction de cultures dérobées multifonctionnelles dans la rotation des cultures. « Mesurer régulièrement la teneur en humus serait une manière de vérifier la durabilité de l’agriculture », affirme Frank Hagedorn de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL. (…) »

Pour la communication complète, cliquez ici

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Une source remarquable de documentation sur ce thème :

Un auteur, Matthieu Calame, ingénieur agronome, nous offre une remarquable présentation de l’AGRO-ECOLOGIE dans son livre paru aux Editions Charles Léopold Mayer, un ouvrage richement documenté au plan scientifique tout étant à la portée du grand public :

Pour consulter la table des matières

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De nombreuses expériences agricoles montrent la grande valeur de ces concepts

Par ailleurs des essais comparatifs « COMPOST » officiels mandatés par l’Etat de Vaud, réalisés par le Laboratoire SOL CONSEILS CHANGINS et COMPOSTDIFFUSION SNC LAUSANNE, ont publié des résultats remarquables, voire extraordinaires !

Cliquez sur l’image ci-dessous pour en savoir plus :

« La forêt française et ses sols pour limiter les gaz à effet de serre »

« La forêt française et ses sols pour limiter les gaz à effet de serre »

https://theconversation.com/la-foret-francaise-et-ses-sols-pour-limiter-les-gaz-a-effet-de-serre-96065

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Perspectives

Reboiser d’immenses territoires stérilisés, autour de la Méditerranée. Des millions d’hectares !

Prévention incendies de forêt : débroussaillement / compostage des matières végétales coupées, sources d’humus.

Une entreprise vécue

Débroussaillement en forêt, prévention des incendies. Film en français présentant ces perspectives fantastiques autour de la Méditerranée. Tourné en 1981 par ProvenceHumus SA, au Domaine des Romey à Sillans-la-Cascade, Var-France :

Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes

Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes

« Le Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes est une association fondée en septembre 2013 dans le but de développer le compostage de proximité : compostage/paillage, compostage partagé (en pied d’immeuble, de quartier, bourg,…), compostage autonome en établissements (cantines scolaires, maisons de retraite, camping, entreprises), lombricompostage individuel et collectif,… à l’échelle de la région Rhône-Alpes. »

« L’association est membre du Réseau national Compostage Citoyen et elle est soutenue financièrement par l’ADEME Rhône-Alpes et la Région Auvergne-Rhône-Alpes. »

Cliquez ci-dessous pour joindre le site du Réseau Compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes

http://compostcitoyen-rhonealpes.org/

Bravo ! Formidable réseau « compostage » développant le recyclage des matières organiques : conférences, cours, créations de sites de compostage de proximité.

Autres infos : https://planethumus.com


Dans le droit fil des transitions énergétique et agricole : dès 2015 (COP21), voir Ministère agricole (France) :

« Initiative 4 pour 1000 »

Utilisation de compost à Madagascar récolte maïs multipliée par 5

Utilisation de compost à Madagascar récolte maïs multipliée par 5

Les effets positifs du compost se confirment aussi à Madagascar

Remarquable réussite d’une technique alliant compost et cendres, tout en limitant la déforestation

Justine Gay-des-Combes, doctorante au Laboratoire des systèmes écologiques ECOS, à l’EPFL – Ecole Polytechnique Fédérale Lausanne (Suisse), a mis au point une technique s’intégrant plus facilement au sein des populations agricoles dont les traditions malgaches, depuis des siècles, conduisent à brûler des forêts. Buts ancestraux : étendre des surfaces agricoles tout en laissant des cendres de bois, nutritives utiles aux sols et aux futures cultures. Inconvénients : le feu détruit les végétaux, dégrade une partie des sols, accroît l’érosion et la raréfaction de la biodiversité, augmente les émissions de CO2 et donc le réchauffement du climat.

La culture du maïs remonte aux années 1930 à Madagascar. © Justine Gay-des-Combes

Certes une partie des zones forestières est encore incinérée, mais cette nouvelle technique permet d’en préserver d’autres, d’augmenter la production agricole, d’intégrer progressivement la diminution des « brûlis » traditionnels et l’acceptation d’une évolution des pratiques environnementales. Une démarche socio-agricole riche aussi de psychologie, grâce à des pratiques écologiques en douceur et par étapes. Il sera cependant intéressant de savoir s’il y a utilisation d’OGM, de pesticides, et d’engrais « chimiques » (solubles)…

Thèse en 180 secondes, finale suisse 2016 – 05 Justine Gay-des-Combes :

Plus d’infos : site de l’EPFL

CLIMAT-SECURITE ALIMENTAIRE : sol-humus-biodiversité-couverts végétaux

CLIMAT-SECURITE ALIMENTAIRE : sol-humus-biodiversité-couverts végétaux

Interdépendance Climat-Sol-Couverts végétaux permanents-Fertilité-

Sécurité alimentaire-Energie

Carrefour des éléments fondamentaux : humus et organismes du sol, photosynthèse (continents et océans), énergie (dont solaire)

De nombreuses études, recherches et expériences montrent les interactions de ces paramètres. Ainsi que des ouvrages essentiels. L’époque des thèmes tabous, le temps de l’obscurantisme arrivent à terme. Dans le cadre d’une approche globale, ces domaines s’intègrent dans les grands changements à venir : sortir des énergies fossiles, développer les énergies renouvelables, transition vers des techniques agro-écologiques, régénération des sols et reforestation. Beaucoup de documents, initiatives, pétitions, symposiums, traités internationaux, etc., révèlent ce grand tournant vers le respect de la biosphère, de notre Planète. Exemples parmi beaucoup d’autres :

Et apprendre qu’Homo Sapiens, empiriquement, pratique le compostage (restitution au sol des matières organiques et minérales fermentées) depuis des siècles – exemple Amazonie, leur permettant de fertiliser et produire des ressources alimentaires pour des villes de milliers d’habitants, annonce la fin du règne des profiteurs et des manipulateurs ces dernières décennies.

Permaculture : vers une forme d’indépendance écologique

Permaculture : vers une forme d’indépendance écologique

Grâce à la permaculture, plusieurs espèces complémentaires utilisent et produisent des mélanges de variétés sur plusieurs étages dans l’espace

La « permaculture », ensemble de modes d’habitats et moyens de subsistance (agriculture, forêt, espèces complémentaires entre elles, soins aux sols, animaux, eaux, climats), remonte à d’anciennes traditions répandues sur plusieurs continents : des siècles nous ont précédés. L’observation et l’application – empirique – montrèrent à nos lointains ancêtres des pratiques utiles, vitales, qui se pratiquent encore dans certaines zones de la Planète.

Scientifiquement, l’un des principaux fondateurs des techniques modernes de permaculture fut Bill MOLLISON, biologiste australien, reconnu dès les années 1981 notamment par le Prix Nobel alternatif.

Pour commander son livre

Pour voir d’autres développements, informations, sources, sur le vaste concept de « permaculture » 

Pétition « Protection des sols ». Climat-migrations

Pétition « Protection des sols ». Climat-migrations

Protection des sols, pétition européenne

EROSION, CLIMAT, MIGRATIONS

La dégradation des sols en Europe et dans le monde s’accroît, inexorable catastrophe planétaire d’origine humaine. Elle s’accompagne de nombreux autres problèmes : famines, sécheresses, inondations, exodes – migrations, réchauffement du climat, raréfaction de l’eau potable.

 

En d’autres termes, les organismes et l’humus des sols, ainsi que les couverts végétaux régressent. Ces trois facteurs essentiels déterminent la fertilité et la diversité du vivant, assurent la durabilité des sols et participent à la régulation du climat (voir la vidéo scientifique édifiante sur le sujet). De nombreuses techniques agro-écologiques permettent de protéger et régénérer les sols, de re-fertiliser, réhabiliter des territoires dégradés. Voir le reportage « Soigneurs de terre » réalisé par France 2 Télévision.

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Par bonheur, ACTU-ENVIRONNEMENT du 1er août 2016 signale le lancement de la pétition européenne « People4Soil » ! (site multilingue)
Toutes les infos utiles sur People4soil :

people4soil_logo

Toutes informations complémentaires sur :

planethumus.com

Climat – Eau – Immigration : humus, couverts végétaux en appui

Climat – Eau – Immigration : humus, couverts végétaux en appui

Circulation du carbone : de l’atmosphère aux plantes / photosynthèse, puis prédation (herbivores, carnivores …) et au sol

(humification = formation de l’humus) : régulation du climat, mais pas seulement !

 

Depuis des millions d’années, sur les continents, l’ensemble « humus – argiles – organismes du sol – couverts végétaux » ont constitué parmi les bases d’une vie équilibrée . De la nôtre aussi, dès nos origines. 

Sans ces fondements, pas de sols fertiles durables ! Or l’humus diminue en quantité et en qualité sur la Planète, y compris en Europe. L’érosion de la terre puis la désertification s’étendent, les sécheresses se multiplient, avec pour conséquences (parmi d’autres) : exodes de populations induisant immigrations vers d’autres territoires. Une grande partie des migrations trouvent leurs causes dans l’avancée des déserts. Le pourtour méditerranéen ne fait pas exception. 

Or, s’il est informé, l’être humain est capable d’entretenir, de réhabiliter les terres agricoles, de reprendre des zones dégradées (régénération, fertilisation). Des techniques naturelles sont connues depuis des siècles ! Cependant la majorité des décideurs les ignore, se tait ou est indifférente face à des techniques agricoles efficaces et respectueuses de l’environnement : tout le monde ou presque connaît et comprend le « risque systémique » en matière financière ; mais le risque systémique dans les domaines « BIOSPHERE – AGRICULTURE – CLIMAT – EAU – ENERGIE – HUMANITE semble échapper complètement aux puissants et gouvernants. Ce risque systémique du climat et du vivant est lié aux grands cycles planétaires dits « biogéochimiques » : carbone, azote, eau H2O – principalement – circulent entre atmosphère, océans, couverts végétaux et sols (humus, invertébrés, microorganismes). 

cycles-carbone-eau-agriculture

Quelques documents explicites :

Interviews Dr Elena Havlicek et Professeur Ernest Zürcher (respectivement de l’Université de Neuchâtel (Suisse) et de la Haute Ecole Spécialisée d’Ingénieurs à Bienne (Suisse).

Film « Humus-Climat-Eau-Agriculture » :  remarquables études présentées sur vidéo, réalisées par plusieurs chercheurs d’Universités et d’Instituts de recherche (Europe, Australie, Etats-Unis).

Terra Preta : il y a quelques siècles déjà, les habitants d’Amazonie pratiquaient empiriquement le recyclage (compostage) des matières organiques sur leurs lieux de cultures à partirde leurs de foyers (cuisines à ciel ouvert) : déchets végétaux et animaux, cendres, charbon, tessons de vaisselle d’argiles se trouvaient mélangés à des sols pauvres au départ, puis avec le temps de magnifiques espaces agricoles ainsi fertilisés furent créés, capables de nourrir de grandes cités de plusieurs dizaines de milliers d’habitants :  Quelques références sur Youtube :

L’Eau, l’Arbre et la régénération des terres agricoles

L’Eau, l’Arbre et la régénération des terres agricoles

L’Eau, l’Arbre et la régénération des terres agricoles

Nous devons les terres agricoles à un héritage multi-millénaire

La succession et l’alternance des couverts végétaux – dont prairies et forêts – au fil des siècles, les fonctions essentielles des micro-organismes et invertébrés du sol (par exemple bactéries, champignons, vers de terre), de la faune (par exemple ongulés et prédateurs), le perpétuel recyclage des matières organiques aboutissant à l’humus et à la fertilité (éléments nutritifs),

cet ensemble interactif est à l’origine des territoires agricoles et forestiers féconds.

10’000 ans de pression humaine firent disparaître à peu près la moitié des terres fertiles de la Planète, lentement transformées en déserts.

Inverser la tendance, régénérer des sols dégradés, l’Humanité en a la capacité, les connaissances, les moyens techniques et financiers. Si elle le décide.

Colloques interdisciplinaires annuels « Sol-plante-climat-énergie-eau » de 2008 à 2013

Trois présentations, parmi de nombreuses autres, expliquent, résument quelques fondements scientifiques incontournables quant à notre futur :

Professeur Jean-Michel Gobat, Université de Neuchâtel : « Fonctionnement du Sol vivant, fertile, durable, multifonctionnel »

Professeur Ernst Zürcher, HES bernoise : « L’Arbre et la Forêt, sources de fertilité pour l’agriculture »

Professeur Pascal Boivin, HESSO Genève et Lullier : « Humus – Biologie du sol – Cycle de l’Eau »


Une autre présentation propose une véritable vision d’avenir, réalisable – si on le veut.

Projet concernant les régions sahariennes et du Maghreb, mais aussi, par extension, le sud de l’Europe – de la Grèce au Portugal en passant par l’Italie, la France, l’Espagne. Des millions d’hectares de sols dégradés par nos ancêtres depuis plus de 6’000 ans peuvent être régénérés, reforestés, réhabilités, et offrir gîtes, couverts, ressources alimentaires et en eau, activités, emplois, à une multitude de personnes en recherche d’habitat et de sécurité.

Des opérations de régénération des sols / reforestation / agriculture, plutôt que des camps de réfugiés ?

Présentation de Jean-Edouard Buchter

Ingénieur Ecole polytechnique fédérale de Lausanne – EPFZ (Suisse)

 

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Les présentations des Colloques pluridisciplinaires annuels

« Sol-plante-climat-énergie-eau » de 2008 à 2013

 

6ème Journée “Sol-plante-climat-énergie-eau” – Colloque interdisciplinaire / débats
Haute Ecole spécialisée bernoise, Rte de Soleure 102, Bienne (Suisse)    –  14 novembre 2013
6ème Journée “Sol-plante-climat-énergie-eau” 2013 colloque interdisciplinaire

6ème Journée “Sol-plante-climat-énergie-eau” 2013 colloque interdisciplinaire

Lieu, date :

Haute Ecole spécialisée bernoise “Architecture – Bois – Génie civil”

Bienne (Suisse)

Jeudi 14 novembre  2013

à l’occasion de :

2013 – Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau (ONU)

Thèmes :

Humus, argiles, biodiversité du sol et couvert végétal, déterminants du cycle de l’eau

L’Eau, grâce à la régénération des sols et aux arbres

 

Concept général des Journées – Beschrieb generelles Konzept Wasser-Bäume-Böden 2013-1 (pdf, allemand/français)

Programme

Présentation – Développement

Bulletin – INSCRIPTION (Places limitées) (pdf)

En cours de journée :

Méditerranée, re-terraformation (régénération des terres)

accroître les ressources alimentaires et en eau – localement

 

Projets d’études, soutiens. Parrainage/jumelages de communes avec le Sud.

Le cas de territoires en Grèce, Italie, France, Espagne, Portugal, Maghreb, Sahel, etc.

Information, formation. Etudes, réalisations, collaborations ONG, Entreprises, Recherche et Htes Ecoles.